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Les gérants des auto-écoles
affiliés à l'Organisation nationale des auto-écoles (ONAE) réclament,
désormais, une uniformisation, au niveau national, des tarifs de la formation
et de tous les examens pour le permis de conduire toutes catégories. Dans un
communiqué adressé au président de la République, au Premier ministre, aux
ministres des Transports, des Finances et du Commerce, le collectif demande
l'intervention des pouvoirs publics pour fixer, désormais, les tarifs de la
formation et de tous les examens des permis de conduire, a souligné M. Yagoubi président de l'ONAE, de quoi mettre un terme à la
concurrence déloyale. Avec la reprise de l'activité avant-hier lundi, la
corporation veut éviter toute anarchie, a indiqué notre interlocuteur,
précisant que toutes les mesures préventives ont été prises dans le cadre de la
prévention contre la pandémie. Les gérants des auto-écoles ont consacré la
veille, toute une journée pour désinfecter et prendre ainsi les dispositions
conformément aux directives des pouvoirs publics apprend-on.
«Nous portons à votre connaissance que ces tarifs restent gelés depuis plusieurs années et malgré nos différents écrits et propositions, aucune suite n'a été donnée et aucun ministère n'a pris la décision de fixer les tarifs d'où l'existence d'une anarchie caractérisée» lit-on dans le communiqué. Pour ce qui est des charges fiscales et autres via la Casnos et la Cnas, engendrées par l'arrêt de l'activité durant les trois derniers mois dû à la pandémie, le collectif saisit l'occasion et propose une révision à la baisse des charges avec un paiement rééchelonné et sans pénalités. D'autre part, la corporation demande également de travailler le mois d'août qui a été toujours un mois de congé. «Nous devons rattraper le retard pour pouvoir payer les charges dont les factures d'électricité, les loyers entre autres». |
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