El Hadj Mohamed Fechkeur, l'un
des fondateurs de l'Institut algérien du pétrole (IAP), est décédé samedi soir
en Allemagne suite à une maladie, a-t-on appris d'un proche de sa famille.
Mohamed Fechkeur sera inhumé à Hassi
Messaoud selon la même source. Un homme de qualité humaine exceptionnelle. Sa
disparition est une perte pour le milieu d'affaires et le secteur de la
recherche et l'enseignement supérieur en particulier, où il a marqué sa
présence par la contribution pesante dans l'organisation de plusieurs
conférences internationales de renommée mondiale telle la conférence sur le
projet de l'énergie renouvelable Desertec, marquée
par la présence du président-directeur général du groupe Desertec
à l'université d'Adrar durant deux jours, ce qui était une première en Algérie
et au sud du pays. Mohamed Fechkeur, l'homme qui aime
l'université et la recherche, a mobilisé des avions et du personnel
gratuitement pour la réussite de plusieurs évènements scientifiques durant les
dix dernières années grâce aux services du groupe RED MED qu'il a créé avec ses
fils, un groupe spécialisé dans les services pour les sociétés pétrolières, du
transport aérien jusqu'au forage. L'homme a consacré une grande partie de sa
vie au service de la jeunesse et la formation dans le domaine pétrolier au sein
de l'Institut algérien du pétrole de Hassi Messaoud.
Le défunt est né en 1937. A l'âge de quatre ans, il a
commencé sa scolarité à l'école coranique, puis il a fréquenté l'unique école
de garçons à Laghouat, et en parallèle la medersa de l'Association des Oulémas.
Après avoir obtenu le certificat d'études, il a rejoint le lycée d'Oran. En
1956, il a rejoint la France pour poursuivre les études universitaires. Il
était militant de la fédération FLN de France. II a rejoint Tunis ensuite où il
a continué à activer avec le FLN. Le défunt avait obtenu le diplôme d'ingénieur
en Allemagne, et il avait fait des études approfondies en chimie pétrolière. II
a pu rassembler la science et le milieu des affaires. Il était l'ami fidèle de
l'université, surtout les universités du Sud.