Le ministre des
Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmehdi, a affirmé jeudi, que la réouverture des mosquées
était une décision relevant du seul ressort du Gouvernement et que c'est lui
qui l'annoncera en fonction des conclusions du Comité scientifique de suivi de
l'évolution de la pandémie du coronavirus. «Une telle décision revient au
Gouvernement seul en fonction des recommandations de l'instance scientifique
qui adresse, quotidiennement, aux hautes autorités du pays, des comptes-rendus sur la situation épidémiologique», a assuré
M. Belmehdi. Il a précisé, à ce sujet, que «pour le
moment, personne ne peut décider, pas même nous car cette décision ne peut être
unilatérale», se félicitant, par ailleurs, «des résultats enregistrés, ces
jours-ci, dans le recul du nombre de cas affectés au Covid-19». M. Belmehdi a rappelé l'importance de continuer à observer les
recommandations, notamment le port de masque, pour réduire l'ampleur de cette
pandémie et pouvoir rouvrir les mosquées. Cette polémique a été déclenchée par
la publication sur ?Facebook' d'une rumeur attribuant à ?Radio Coran' d'avoir
annoncé la réouverture prochaine de mosquées. La radio s'est par la suite
défendue d'avoir annoncé quoique ce soit à ce sujet. «?Radio Coran' réfute ce
que certains médias sociaux diffusent - sans vérifier l'exactitude des
informations - la nouvelle de l'ouverture des mosquées, en Algérie, mercredi
prochain, et lui a été attribuée comme source», lit-on sur la page Facebook de
la ?Radio Coran'». La même page affirme n'avoir fait référence à ce sujet «ni
dans ses actualités ni dans ses programmes ni par le biais de ses réseaux
sociaux et cela ne relève pas de sa compétence, et notre professionnalisme
exige que nous en soyons informés après qu'une déclaration officielle aura été
émise par les autorités compétentes».
Sur un autre
sujet, le ministre des Affaires religieuses a déclaré sur la saison du Hadj
pour cette année, que les autorités sont en «attente des rapports
internationaux, notamment des Saoudiens sur l'évolution de la situation
épidémique liée aux Covid-19». Il a, par ailleurs, précisé que la partie
saoudienne a pris attache avec les parties concernées en Algérie pour leur
demander de «temporiser la finalisation des procédures définitives de
l'opération du Hadj» jusqu'à ce que la situation soit plus claire.