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MCO - Affaire Cavalli: Un problème à résoudre au plus vite

par M. Zeggai

L'affaire Jean Michel Cavalli continue d'alimenter le quotidien des inconditionnels du Mouloudia d'Oran. Au vu des documents en notre possession, la responsabilité de l'ancienne direction est entièrement engagée. L'ancien président, Belhadj Ahmed affirme avoir régularisé le technicien français, ce que dément la plainte de Cavalli à la FIFA. C'est dire que l'ancienne direction n'a non seulement pas honoré ses engagements envers Cavalli, mais n'a délivré aucun document à l'actuelle équipe dirigeante ayant trait à la période de sa gestion à même de lui permettre de défendre les intérêts du club. Nous avons essayé de prendre attache avec Belhadj pour avoir sa version des faits, mais tous nos appels furent voués à l'échec. Aujourd'hui, l'ex-coach français du MCO revendique deux mois de salaire. En outre, Cavalli est parti sans avoir résilié son contrat. Au fait, sur quelle base Nadir Lekanoui a-t-il bénéficié de sa licence ? Une question qui mérite bien une réponse.

La direction actuelle déclare avoir été destinatrice de quelques documents émanant de l'ancien président du Mouloudia d'Oran, mais cela s'est avéré insuffisant aux dirigeants actuels pour défendre le club.

Aujourd'hui, le MCO se trouve dans un vrai dilemme. Secoué par une crise financière sans précédent, les joueurs n'ayant pas perçu de salaire depuis six mois, le club phare de l'Ouest se voit obligé par la FIFA de payer 700 millions de centimes à l'entraîneur français. Les dirigeants du Mouloudia auraient eu, selon une source digne de foi, la garantie du président de la LFP, Abdelkrim Medouar, pour régler ce contentieux avec l'argent des droits TV, ou bien l'intervention de la FAF comme elle avait fait avec l'USMBA à propos de son conflit avec Jessy Mayele. Mais, selon notre source, cela risque de ne pas aboutir dans la mesure où la FAF est déjà perturbée par l'affaire Alcaraz. La situation s'est davantage compliquée dans la mesure où l'actuelle direction comptait sur l'apport des droits TV pour régler un tant soi peu les joueurs.

Aussi, et selon certaines sources proches du technicien français, Cavalli aurait menacé de sortir un second contrat qui date de son premier passage au MCO. En somme, le Mouloudia d'Oran reste otage de certains intérêts, sinon comment expliquer le silence des actionnaires au moment où le club est au bord de l'asphyxie ? Le grand perdant reste le MCO qui fête le 74e anniversaire de sa création dans la douleur. Que ceux qui sont à l'origine de ce désastre fassent leur examen de conscience devant l'histoire.