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Le groupe français Total ne pourra
finalement pas acquérir les actifs de la compagnie pétrolière américaine
Anadarko en Algérie, a annoncé mardi son PDG. «Occidental nous a dit
officiellement que nous ne pouvons pas acquérir les actifs algériens», a
déclaré Patrick Pouyanné, PDG de Total, lors d'une
conférence destinée aux analystes financiers. Total avait annoncé l'an dernier
un accord avec l'américain Occidental Petroleum en
vue de racheter pour 8,8 milliards de dollars (7,8 milliards d'euros) les
actifs d'Anadarko en Algérie, au Ghana, au Mozambique et en Afrique du Sud.
Cette opération était liée au rachat d'Anadarko par Occidental Petroleum. La réaction algérienne ne s'est pas fait
attendre puisque, le 4 décembre 2019, le ministre de l'Energie, Mohamed Arkab, avait annoncé que Sonatrach
allait exercer « son droit de préemption sur les intérêts d'Anadarko en Algérie
». Un communiqué du ministère de l'Energie annonçait à cette date que «Sonatrach va exercer son droit de préemption sur les
intérêts détenus par Anadarko en Algérie» estimant que la «fusion/acquisition»
opérée le 3 août 2019, «entre les compagnies pétrolières américaines Anadarko
et Occidental» était «incompatible» avec la réglementation (algérienne) en
vigueur. « Anadarko, partenaire de Sonatrach sur le
périmètre de Berkine a sollicité, conformément à la
loi sur les hydrocarbures, l'approbation du ministre de l'Energie pour le
changement de contrôle «d'Anadarko Algérie» au profit de la compagnie
Occidental », précisait le communiqué.
Le ministre de l'Energie avait déclaré l'
«incompatibilité » de cette opération «avec le maintien d'Anadarko dans le
contrat d'association sur le périmètre de Berkine ».