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Le Conseil des ministres doit statuer,
dimanche prochain, sur la fin ou non de l'année scolaire 2019-2020,
considérablement perturbée par la crise sanitaire du coronavirus.
Le Conseil des ministres a décidé, dimanche dernier, de former une commission présidée par le Premier ministre à laquelle sera dévolue la mission de formuler les propositions nécessaires pour finir l'année scolaire en cours. La décision définitive devant être prise dimanche prochain en Conseil des ministres. Selon le communiqué sanctionnant les travaux du dit conseil, « le Conseil des ministres a décidé après un débat approfondi de former une commission présidée par le Premier ministre et composée des ministres de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et de la Formation et de l'Enseignement professionnels, laquelle se chargera de formuler les propositions nécessaires pour finir l'année scolaire au mieux des intérêts des élèves et étudiants ». La suppression du troisième trimestre, le calcul des moyennes du premier et du deuxième trimestre pour les élèves des classes d'examen du BEM et de la 5ème Année Primaire, et un baccalauréat au mois de septembre, est le « scénario le plus plausible » selon les organisations des parents d'élèves. A l'exception de l'organisation nationale des parents d'élèves présidé par Ali Benzina, qui a proposé l'organisation de l'examen du baccalauréat vers la fin du mois de juin, les deux autres organisations, à savoir l'union et la fédération des parents d'élèves se sont dit pour la programmation du bac à la fin du mois de septembre. Affirmant qu'il n'est pas possible de reprendre l'école dans ce climat d'incertitude et d'angoisse face aux risques de cette crise sanitaire. « Même s'il reste un seul cas, on n'a pas le droit de mettre en danger la santé de plus de 9 millions d'élèves » nous dira Ahmed Khaled, de l'Union nationale des parents d'élèves. Même son de cloche chez pratiquement l'ensemble des 17 syndicats du secteur reçus et entendus par le ministre de l'Education nationale, et qui ont plaidé pour le passage en classe supérieure sur la base de l'évaluation des deux trimestres dispensés en classe. L'Unpef, le Cnapeste, le Cela et la majorité des syndicats ainsi que les représentants des parents d'élèves ont préconisé une révision à la baisse de la moyenne de passage au palier moyen à 4,5/10 et pour le passage au secondaire à 9/20. Et ce, pour éviter de compromettre la rentrée scolaire 2020-2021 avec d'éventuels rattrapages. Le Conseil des lycées d'Algérie préconise lui le recours au rattrapage pour le passage, dans le collège et le secondaire, notamment pour donner la chance à ceux qui ont obtenu 8,5/20 et plus. Pour les candidatas au baccalauréat, il a été suggéré une reprise des classes vers la fin août ou début septembre, une préparation à la fois psychologique et pédagogique, pour passer l'examen final vers la fin du mois septembre. Et ce, si les conditions sanitaires ne s'améliorent pas d'ici-là. Le président de l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (UNPEF), Sadek Dziri a affirmé que 95% des propositions émises par les syndicats convergent dans le même sens. Il dira que les syndicats sont unanimes à appeler à décréter la fin de l'année scolaire si cette situation perdure au-delà de la mi-mai. |
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