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La vie tente de reprend peu à peu le dessus sur un
confinement, à quelques exceptions près, appliqué à travers toute la planète.
Face au dilemme de la préservation des vies humaines à travers l'instauration
de mesures strictes dans le cadre de la lutte anti-coronavirus, qui
contraignent les citoyens à s'enfermer chez eux, ou lâcher du lest pour
sauvegarde des intérêts économiques, dont les clignotants sont au rouge, les
gouvernements finissent par plier sous le fardeau d'une lourde facture,
impossible à honorer dans le cas d'un arrêt prolongé de l'activité économique.
Et la protection de la santé des citoyens, comment y faire ? Quitte à tomber
dans les contradictions et autoriser aujourd'hui ce qui était interdit hier, on
fait tout pour s'adapter et limiter les dégâts de part et d'autre.
Partout, on se rend à l'évidence que le confinement prolongé, s'il arrange bien la situation sanitaire, en permettant de limiter la propagation de l'épidémie de coronavirus, cause en parallèle de graves dégâts sur le plan social et économique. Et, il faut bien que le monde sorte de son confinement pour ne pas sombrer dans des problèmes inextricables qui toucheraient imparablement à la nourriture. Souvent, cette décision de déconfinement n'est pas bien appréciée par les scientifiques, ainsi que certaines catégories sociales, contrairement aux politiciens qui, eux, sont directement confrontés aux retombées socioéconomiques du confinement et doivent répondre à toutes les urgences. Il faut en convenir, la lutte contre le coronavirus passe par cette formule devenue langage commun à tous les humains, en l'occurrence la recommandation de « rester à la maison », mais peut-elle faire longtemps recette ? Aussi efficace soit-elle cette formule, on ne peut pas la prendre pour devise de la vie. Ainsi, au moment où l'on commence à parler déconfinement progressif à travers plusieurs pays, le Ramadhan a ouvert la voie en Algérie à une reprise graduelle de la vie socioéconomique, en gardant en l'état les recommandations concernant les gestes barrières et l'hygiène des mains pour éviter toute contamination au coronavirus. Donc, « à l'effet de réduire l'impact économique et social de la crise sanitaire », l'Algérie a opté pour la relance de la machine économique à travers un premier pas qui autorise l'élargissement des secteurs d'activités et l'ouverture des commerces. Ainsi, pâtisserie, confiserie et gâteaux traditionnels, habillement et chaussures, commerce d'électroménager, commerce d'articles et ustensiles de cuisines, commerce de tissus, de mercerie et de bonneterie, bijouteries et horlogeries, commerce de produits cosmétiques et parfumeries, commerce de meuble et de mobiliers de bureaux, librairies et vente d'articles scolaires, commerce en gros et détail de matériaux de BTPH (céramiques, appareillage électrique et produits sanitaires, agrégats et liants, articles de peinture, boiseries, canalisation et tuyauterie, etc.). Bien évidemment, toutes ces activités doivent continuer à appliquer les mesures préventives pour éviter toute propagation du coronavirus, qui n'est pas près de disparaître de la nature, mais certaines branches à risque, comme le transport par taxis urbains et l'ouverture des salons de coiffure, doivent attendre la mise en place de quelques arrangements les accompagnant, soit la définition des conditions de prévention sanitaire à respecter par toutes les parties. Tout repose maintenant sur le civisme des citoyens. |
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