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Classé en cinquième position à
huit points du leader, le CSC parviendra-t-il à sauver sa saison par une
qualification continentale ? Il est très difficile d'y répondre mais ce qui est
sûr, c'est que si demain, le CSC venait à rater ses objectifs en championnat
(si toutefois celle-ci reprendra), l'histoire retiendra que ce sont les
conséquences du conflit entre le coach Denis Lavagne
et le DG Rachid Redjeradj, soutenu par son directeur
sportif, Nacereddine Medjoudj.
Sur le plan mathématique, le CSC a concédé treize points à domicile, soit neuf depuis l'intronisation de Rachid Redjradj à la tête de la SSPA/CSC, six depuis le départ de l'entraîneur français Denis Lavagne. C'est dire que cette instabilité du staff technique a été préjudiciable aux Sanafirs, dans tous les domaines. Le bilan de la phase retour témoigne cette thèse. Sur 21 points possibles, le Chabab en a récolté 12, ce qui ne constitue pas un parcours d'un club qui aspire à une qualification à une compétition internationale. Ce sera plus difficile lors de la reprise du championnat où le CSC aura à se déplacer chez la JSK, le CRB, l'ESS et le MCA, soit quatre sérieux prétendants au podium, et surtout concurrents directs du CSC qui aura l'avantage d'accueillir l'ASO, l'USMBA, le PAC et l'ASAM. Ajoutez à cela l'élimination des Sanafirs en coupe d'Algérie par l'ES Sétif en 1/8e de finale au stade du 8-Mai 1945 de Sétif. Une sortie qui est restée en travers de la gorge des milliers d'inconditionnels des ?Vert et Noir'. En parallèle, les fans constantinois attendent que des joueurs recrutés durant le mercato hivernal confirment leur statut de nouvelles recrues, tels que le keeper Rahmani (Damac FC) et les deux Libyens, Abdellah Orfi et Zakaria Herich, qui n'ont pas encore apporté le plus escompté, d'autant que le second est confronté à de fréquentes blessures. Pourtant, Rachid Redjradj a bel et bien assuré que ces joueurs répondent aux besoins exprimés par l'entraîneur en matière de renforcement de l'effectif. Il est également reproché au directeur général du CSC son ingérence dans la gestion technique de l'équipe, une information confirmée par un proche du club. La promesse de la venue d'un entraîneur de renommée mondiale n'a pas été tenue comme le prouve le maintien d'Abdelkrim Khouda au poste d'entraîneur principal. Il faut également souligner la grande déception née de l'élimination prématurée du CS Constantine par le modeste club du Bahrein, Al Muharraq au premier tout de la Coupe Arabe avec Denis Lavagne à la barre technique. A présent, on attend avec une grande impatience la reprise de la compétition pour mieux gérer le reste du championnat qui s'annonce déterminant pour le club du Cirta. En cas d'échec, la responsabilité de l'ENTP, l'actionnaire majoritaire du club, est entièrement engagée pour avoir pris des décisions qui ne répondent à aucune logique. En football, il faudra savoir ce que l'on veut et faire la différence entre gagner un titre pour gagner l'estime des supporters ou restructurer le club en matière d'infrastructures et compétence humaine pour assurer l'avenir. Par ailleurs, dans le souci de préserver la stabilité de l'effectif en prévision de la saison prochaine, l'opération du renouvellement de contrat est entamée. |
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