La
période de confinement a, en toute vraisemblance, grandement influencé les âmes
charitables sur l'importance de la décision de venir en aide aux familles
tributaires des salaires de misère de l'emploi précaire et autres activités
informelles. Les actions de solidarité se sont organisées et se sont multipliées
encore beaucoup plus au cours de ces derniers jours précédant la veille du mois
sacré. Dans ces moments pénibles de confinement, durement éprouvés plus
particulièrement par ces familles, la solidarité s'exprime et s'accroît
crescendo au fil des jours. Une insurrection de la bonté. «Prenant conscience
du sordide éventail des diverses contraintes, engendré par la crise sanitaire,
dont sont confrontées ces familles au revenu insignifiant, qui tentent de
survivre dans un dénuement le plus cruel, nous avons décidé d'un commun accord
de contribuer à l'effort de solidarité pour leur apporter toute l'aide
nécessaire», détaille Mme Belhadj Atika, présidente de l'union nationale de la
société civile de la wilaya d'Oran et vice-présidente de l'APC d'Aïn El Turck.
Notre
interlocutrice a fait savoir que 500 packs alimentaires ont été distribués au
terme d'un partage listé de familles dans le besoin, répertoriées au préalable
dans certains quartiers populaires des communes de la wilaya d'Oran, ainsi que
dans différentes zones essaimées à travers la daïra d'Aïn
El Turck. La distribution a été effectuée à raison de
50 packs pour chacune des zones ciblées par cette noble action de solidarité et
ce, au terme d'un recensement des potentiels bénéficiaires. 700 masques de protection
ont été également offerts aux équipes médicales et au personnel exerçant dans
les centres de santé des quartiers des Planteurs et de Ras El Aïn ainsi qu'à ceux de l'hôpital Baudens
de Sidi El Houari. Mme Belhadj a encore ajouté : «Il nous est interdit de
mégoter sur la qualité et la quantité des besoins primordiaux, nécessaires à la
subsistance de ces familles. Nous nous sommes promis de les aider
convenablement. C'est un deal et nous nous engageons à le respecter. Nous nous
attelons d'ores et déjà à échafauder un autre programmes d'aide durant le mois
de carême. Notre but est de leur procurer un zeste de bonheur en leur offrant
ce qu'ils ne sont pas en mesure d'acquérir eux-mêmes. Le contentement passe
richesse». Toujours est-il que la présidente de l'union nationale de la société
civile d'Oran a relevé le défi d'être au chevet des nécessiteux pendant toute
la durée de cette crise sanitaire.