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![]() ![]() ![]() ![]() Les membres du Centre des
jeunes dirigeants (CJD) reviennent à la charge, mais cette fois non pas pour évoquer
les conséquences néfastes de la crise sanitaire du coronavirus sur des pans
entiers de l'Economie nationale, mais pour faire des propositions. Ils
suggèrent des mesures urgentes pour sauvegarder les emplois et assurer la
pérennité des entreprises et éviter un crash fatal pour certaines PME, déjà en
difficulté.
Le Centre des jeunes dirigeants Algérie (CJD) a adressé au ministère de l'Industrie et des Mines des propositions de mesures visant à soutenir et accompagner les entreprises en difficulté. Les mesures proposées sont à mettre en œuvre en deux temps ; certaines pendant le confinement pour assurer aux salariés un revenu de dignité et d'autres après le confinement pour permettre aux entreprises de redémarrer leur activité. Les mesures proposées en faveur des salariés des entreprises en difficulté s'articulent, notamment, autour de l'instauration d'allocations financées par la CNAC ou par un fonds spécial Covid-19. Ainsi que le maintien de leur affiliation à la Sécurité sociale et la validité des cartes Chifa jusqu'à juin 2020 ainsi que le report de paiement des échéances jusqu'au 1er septembre 2020 pour les crédits contractés par les salariés. Pour les PME, le CJD propose le report du dépôt de déclarations fiscales jusqu'au 30 septembre 2020 et suspendre les paiements des charges sociales et fiscales durant la période de la pandémie et trois (03) mois après la date de retour à la normale, à échelonner selon un échéancier de 6 à 12 mois. Ils demandent également aux pouvoirs publics de permettre aux entreprises de contracter un crédit bonifié et garanti par l'Etat pour pouvoir honorer leurs échéances sociales et financer le redémarrage de l'activité. Ce crédit, est-il précisé, peut être défini à hauteur de 25 à 30% du chiffre d'affaires de 2019. Par ailleurs, le CJD propose des mesures de sauvetage sur le plan de l'organisation des assemblées générales et de l'arrêté des comptes pour l'exercice 2019 pour les adapter au contexte de crise actuelle. Le CJD rappelle que cette crise sanitaire a frappé, de plein fouet les PME de différents secteurs qui sont d'ores et déjà en crise, après une année 2019 difficile, marquée par un très fort ralentissement de l'activité économique. Les entreprises, notamment les PME et leurs salariés sont les plus touchés, soutiennent les concernés. |
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