L'association des donneurs de sang de la wilaya de Bouira a organisé, avant-hier, une journée de collecte de sang au profit des malades de la wilaya de Blida. Pour une bonne initiative, c'en est une, car le besoin de sang est une préoccupation vitale au niveau des structures hospitalières, notamment en cette période exceptionnelle. Cet événement méritoire s'est produit au siège des scouts qui se trouve à la lisière de la forêt Erich.

Ils étaient très nombreux les citoyens à venir participer au don du sang et à assister à cet élan de solidarité de collecte de sang et auquel se sont joints les agents de la protection civile, selon le docteur Abdelmalek Sayah, président de l'association des donneurs de sang de la wilaya de Bouira. Pour rappel, c'est la deuxième action de don du sang qui s'est produite dans la wilaya de Bouira, après celle qui s'est déroulée il y a quelques jours et qui avait suscité une grande adhésion des citoyens. Malgré les contraintes du confinement et les mesures de santé préventives imposées, les citoyens n'ont pas cessé d'affluer dès la matinée pour faire don de leur sang aux malades de la wilaya de Blida. «Dès que j'ai su par le biais de la radio qu'on allait organiser une campagne de collecte de sang au profit des malades de la wilaya de Blida, je n'ai pas hésité un seul instant pour venir contribuer à ce geste qui est pour moi plus qu'un devoir», a affirmé un jeune citoyen qui s'est déplacé de la commune d'Aïn Hadjar. «Il s'agit pour nous en premier lieu de donner du sang aux malades de Blida qui en ont incontestablement besoin, et il est question également d'alimenter les banques de sang afin de maintenir leurs capacités», a défendu Slimane Habel, un membre très actif de l'association des donneurs de sang de la wilaya de Bouira.

Quant au président de l'association des donneurs de sang, le docteur Abdelmalek Sayah, il n'arrêtait pas d'exulter la réussite de cette campagne. «Oui, je suis très ému en voyant ce déferlement humain, et cela prouve que nos citoyens répondent toujours présent pour aider leurs semblables qui se retrouvent dans la difficulté, et cela en dépit de la condition sociale pénible de la plupart d'entre eux, mais ils sont là», a-t-il fini par admettre.