«A qui
profite le changement en Algérie ?» s'interrogeait déjà ?France 24' en avril de
l'année dernière, avant de «décréter» que «l'Algérie plongeait dans un vide
sidéral» en janvier dernier. Premier «dégât collatéral» de la crise sanitaire
majeure que vit le monde entier, cette énième brouille entre Alger et Paris,
matérialisée par la convocation, mardi, de l'ambassadeur français au siège du
ministère des Affaires étrangères, après une attaque frontale de cette Chaîne
Tv française, bien connue pour ses attaques répétées contre l'Algérie. Alger
n'a pas pris de gants pour exprimer ses vives protestations «suite aux propos
mensongers, haineux et diffamatoires à l'égard de l'Algérie et de ses
autorités, tenus sur un plateau d'une Chaîne de télévision publique française».
«Tout en demandant à l'ambassadeur de France, en Algérie, de
porter ces protestations aux plus hautes autorités de son pays, l'Algérie
déplore que cette chaîne persiste dans son dénigrement systématique de
l'Algérie, au moment où tous les efforts doivent converger vers la lutte contre
la pandémie du Covid-19», lit-on dans le communiqué du MAE, qui ajoute que
l'ambassade d'Algérie à Paris a été «instruite à l'effet d'intenter une action
en justice contre cette chaîne de télévision et l'individu auteur des propos
injurieux à l'égard de l'Algérie». Biberonnée par des officines toxiques
bien identifiées par Alger, cette fake news d'une
Chaine TV réputée pour ses coups de couteau vénéneux plantés dans le dos de
l'Algérie, toujours contre de «bons points» distribués à son voisin de l'Ouest
, résonne comme une piteuse manœuvre de diversion de la part d'un média dont
les sponsors sont bien connus d'Alger. Visiblement, le changement notable
intervenu avec la nouvelle doxa de la diplomatie algérienne, gêne une certaine
France officielle, nostalgique d'une époque à jamais révolue. En s'en prenant
ouvertement à l'Etat algérien et ses responsables, au sujet d'une crise
sanitaire, à dimension mondiale, la chaine et ceux qui tirent les ficelles
derrière ses plateaux, veulent manifestement forcer la main à un pays qui a
décidé de prendre son destin en main. Mardi soir, le Président Tebboune parlait devant les médias nationaux «d'attaques
d'une sauvagerie inouïe contre l'Algérie». Et même si certains meurent d'envie
de prendre ce pays en otage, les Algériens ne sont pas dupes et ne défendront
jamais de «gros intérêts» qui ne sont pas et n'ont jamais été les leurs.
Oui, la
longue nuit coloniale est passée, à jamais ensevelie sous les décombres d'une
ère disparue. Non, vous ne détruirez pas notre maison pour construire la vôtre
!