Après le report des Jeux olympiques
de Tokyo, prévus initialement cet été et dont le coup d'envoi sera finalement
donné le 23 juillet 2021, soit quasiment un an jour pour jour après la date
initiale, en raison de la pandémie du coronavirus (Covid-19), les Jeux méditerranéens
2021, que devait accueillir la ville d'Oran l'an prochain ont été également
décalés d'une année, a indiqué hier le ministre de la Jeunesse et des Sports,
Sid Ali Khaldi, à travers un communiqué. « La 19ème
édition des Jeux méditerranéens (JM-2021), initialement prévue du 25 juin au 5
juillet 2021 à Oran, a été reportée à 2022 », a annoncé le MJS. Cette décision
a été prise d'un « commun accord entre le gouvernement algérien et le Comité
international des Jeux méditerranéens (CIJM), à la demande de ce dernier »,
peut-on lire dans le communiqué. Pour le ministre, « la consultation et
l'évaluation exhaustive du contexte prévalant actuellement dans le monde,
marqué par la propagation de la pandémie, qui a conduit au report de nombreuses
manifestations et compétitions sportives internationales », a encouragé cette
prise de décision. Il faut dire que ce report était prévisible, dans la mesure
où la scène sportive observe des bouleversements au quotidien.
Depuis quelques semaines, le
monde fait face à la pandémie du coronavirus qui a fait jusque-là des dizaines
de milliers de victimes, contraignant les autorités dans différents pays à
suspendre les compétitions sportives dans le cadre de mesures visant à lutter
contre la propagation de ce fléau. En tous cas, cette décision a été bien
accueillie par les observateurs et le comité d'organisation des Jeux
méditerranéens (COJM), qui n'ont pas écarté l'éventualité de voir les
nombreuses manifestations sportives internationales reprogrammées pour l'été
2021, influer négativement sur les JM Oran-2021 aussi bien en matière de
présence des meilleurs sportifs que sur le plan médiatique. D'ailleurs, ce
report « permettra à l'Algérie en général et à la ville d'Oran en particulier
de mieux préparer cet événement, très attenu par le
mouvement sportif méditerranéen », a indiqué le MJS qui a précisé, en outre,
que « la sécurité et la santé des athlètes et autres acteurs des Jeux est une
priorité ».