En
raison de la situation qui prévaut actuellement au Mouloudia
d'Oran et suite aux derniers évènements, nous avons pris attache avec le
président du CSA, Tayeb Mehiaoui,
pour éclairer l'opinion publique. A propos de l'information relative à la
candidature de Chaouch Ghalem pour le poste de
président du CSA, Tayeb Mehiaoui
a tenu à démentir certaines informations. «D'abord, je n'ai pas eu de réunion
avec Chaouch Ghalem mais une rencontre avec un ami de
longue date. D'ailleurs, nous nous sommes rencontrés dans un café en présence
d'un ancien dirigeant du SAM et de Tab Sid Ahmed, l'entraîneur de notre équipe
de handball. Pour ce qui est de la candidature de Chaouch Ghalem,
je dois préciser que c'est à l'assemblée générale de décider. J'ai été étonné
de voir dans la presse que nous nous sommes réunis pour éventuellement
collaborer. C'est faux et d'ailleurs j'ai juré de ne tenir aucune réunion.
D'ailleurs, la seule rencontre que j'ai eue, c'est avec les Cherif El-Ouazani et Benmimoun qui sont
venus me rendre visite pour débattre, en présence des membres du bureau du club
amateur, la situation financière et l'argent transféré du CSA à la SSPA», a-t-il souligné avant d'ajouter : «Que certaines personnes
cessent de balancer de fausses informations pour tromper l'opinion publique et
faire plaisir à d'autres personnes». Notre interlocuteur estime que : «Ce n'est
pas le moment de parler de choses pareilles ou de football d'autant plus que
l'Algérie traverse une période très difficile avec l'épidémie du coronavirus. En
tant responsable de mouvement associatif, on essaye de contribuer à la campagne
de sensibilisation en attendant des jours meilleurs. Sur le plan sportif, nous
profitons de cette trêve forcée pour tracer un feuille de route afin de
permettre à notre équipe de handball de préparer le play-off et éventuellement
terminer ce mandat olympique en apothéose avec une accession». Par ailleurs, au
sein de la SSPA, la situation n'a pas changé d'un iota d'autant plus que la
société sportive par actions traverse une conjoncture très difficile sur le
plan administratif avec la non-tenue de l'AG des actionnaires et ce, en
l'absence de bilans et de situation fiscale. C'est dire que le flou persiste
dans le travail des commissaires aux comptes et les pièces comptables. L'experte
judiciaire a entamé son travail concernant l'audit sur la gestion de la SSPA et
les bilans, mais cela risque de prendre beaucoup de temps en cette période
exceptionnelle de l'épidémie.
Il
est certain que les résultats de cet audit seront profitables à la SSPA pour
accélérer les démarches quant à la venue d'une entreprise économique publique
comme le réclament les milliers d'inconditionnels des «Rouge et Blanc». La
venue d'Hyproc (filiale de Sonatrach)
reste une piste plausible en tenant compte du protocole d'accord pour le rachat
de la majorité des actions du MCO signé en janvier dernier.