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Afin de desservir les 17 lignes à l'arrêt: Les trois propositions de l'entreprise ETO

par K. Assia

  En vue de pallier les insuffisances et répondre aux besoins des habitants après l'expiration, le 16 février dernier, du contrat d'affrètement de 100 bus oranges par l'entreprise des transports urbains de la wilaya d'Oran -ETO-, l'entreprise, par le biais de son directeur général M. Berber Faouzi, vient d'émettre trois propositions qui ont été soumises au wali d'Oran.

Ces trois suggestions ont été faites à l'objectif de ne pas pénaliser les habitants des localités qui étaient desservies par ces bus et maintenir les postes d'emploi. Selon le responsable, on saura que la première proposition vise à garder les autobus retirés de la circulation avec la délivrance d'autorisation pour l'exploitation des 17 lignes à l'arrêt. Une mesure qui permettra donc de préserver les postes d'emploi et de redynamiser le transport.

La seconde proposition porte sur l'acquisition des 50 autobus conformément à la convention signée en 2014 entre l'ETO, l'ETUSA et la SNVI. Ces autobus permettront à l'entreprise d'étendre son déploiement et aussi desservir les 17 lignes qui sont à l'arrêt depuis l'expiration du contrat d'affrètement.

Pour ce qui est de la troisième et dernière suggestion, le DG de l'ETO opte pour le projet de partenariat entre ETO et l'Union nationale des transporteurs algériens -UNAT- de la wilaya d'Oran. Celui-ci consiste à mettre sous l'autorité de l'ETO les 65 autobus privés de la ligne B, ce qui permettra de bénéficier de l'expérience de l'ETO en matière d'organisation, de contrôle et de régulation de temps. Celle-ci aura en charge tout le volet gestion, contrôle et aussi régulation du temps de sorte que les salaires seront versés de manière équitable entre les différents opérateurs, ce qui mettra un terme à la concurrence déloyale. Un projet qui sera généralisé à d'autres lignes et à d'autres villes.

Pour rappel, dix-sept lignes de transport desservant de nouveaux pôles d'habitat et exploités par l'entreprise des transports urbains de la wilaya d'Oran -ETO- sont à l'arrêt. Ceux-ci desservent les localités de Misserghine, El-Braya, Chteibo, la cité AADL, les grands programmes d'habitat de Belgaïd et le nouveau pôle urbain Ahmed Zabana de Misserghine. Outre ce déficit en transport suburbain, quelque 340 receveurs de l'entreprise ETO et 220 chauffeurs sont depuis en chômage. Ainsi, en attendant le choix des autorités locales pour l'une des propositions, les usagers sont les premières à exprimer leur ras-le-bol face aux perturbations constatées. La fin de contrat d'affrètement d'une centaine de bus a eu ses conséquences, puisque 17 lignes de transport ETO desservant Misserghine, El-Braya, Chteibo, la cité AADL, les grands programmes d'habitat de Belgaid et le nouveau pôle urbain Ahmed Zabana à Misserghine sont à l'arrêt, pénalisant des centaines voire des milliers de riverains dont des étudiants, des fonctionnaires. En l'absence de transport, ces localités et nouveaux pôles d'habitat sont isolés et les familles ont lancé plusieurs appels au wali d'Oran pour que des moyens de transport soient injectés afin de pallier les insuffisances et répondre aux besoins exprimés.

Notons par ailleurs que dans le cadre de la lutte contre la propagation du virus Covid 19, l'entreprise ETO a pris une série de mesures préventives à travers la renforcement des campagnes de sensibilisation et d'information au profit de son personnel et également via des actions de désinfection, a indiqué M. Berber, directeur général de l'ETO. L'opération porte sur le lavage quotidien de tous les bus et la désinfection après chaque navette.

Des produits désinfectants sont distribués aux agents pour désinfecter les sièges, les poignées et les portières du bus de manière périodique. L'opération se poursuit et concerne les six lignes exploités par l'entreprise à raison de 7 à 8 bus par ligne.

La sensibilisation des employés, entre chauffeurs, receveurs et agents d'entretien, se poursuit afin de parer à tout risque de contamination et préserver la santé de tous, indique-t-on.