|
![]() ![]() ![]()
Oran :
Route de la Corniche supérieure: L'installation de l'éclairage public prévue à partir du mois prochain
par Rachid Boutlelis ![]() Le chantier du non moins attendu
projet d'installation de l'éclairage public sera lancé, au courant du mois
prochain, a-t-on appris, hier, de source proche de la commune d'Ain El Turck. Les travaux pour l'installation des câbles, qui ont
été achevés, ont été entamés à partir du rond-point du lieu-dit ?Aïn Khadija' pour s'achever à la bretelle desservant la
municipalité de Bousfer et le chef-lieu de la daïra.
La seconde phase consiste en l'installation des candélabres sur le terre-plein
séparant les doubles voies. Des espaces entre les murettes de séparation, ont
été laissés pour permettre d'installer les poteaux électriques. Il importe de
noter que depuis son inauguration, au début de l'année 2012, par l'ex-wali
d'Oran Boudiaf Abdelmalek, la route de la Corniche supérieure, baptisée l'axe
de la mort, en référence au funeste décompte de personnes y ayant perdu la vie,
a défrayé les annales, à la faveur d'une insolente indifférence des uns et des
autres. Sans offusquer quiconque, ni encore moins tarauder les consciences,
cette route constituée, essentiellement, de virages à épingle à cheveu, a été
réceptionnée, toute honte bue, après un aménagement qui a coûté la bagatelle de
près de 200 milliards de centimes, avenant compris, sans qu'elle ne soit
complètement achevée et ce, au grand détriment des automobilistes. En effet, un
éventail sordide, qui s'identifie pêle-mêle à travers notamment, l'absence de
l'éclairage public, de murettes de protection conformes aux normes universelles
et de bandes d'arrêt d'urgence, est à l'origine du climat sinistrement
délétère, prévalant sur cet axe routier serpentant au pied du mont Murdjadjo et dont la chaussée s'est piètrement dégradée en
plusieurs points, dévoilant au grand jour ainsi les multiples criardes
imperfections des travaux. Toujours est-il que des travaux d'installation de
l'éclairage public vont être, enfin, entamés, un peu plus de 7 années après
l'inauguration de cette non moins tristement célèbre route, à la sortie de
l'échangeur, sur le territoire de la municipalité de Mers El Kébir et devront continuer, en principe, jusqu'à la
bretelle desservant la commune de Bousfer et le
chef-lieu de la daïra d'Aïn El-Turck.
Il importe de rappeler, dans ce contexte, qu'un apport de 6,6 milliards a été
dégagé d'une manne d'argent dont a bénéficié la daïra d'Aïn
El Turck, dans le cadre du Plan communal de
développement, PCD, de l'année 2015 et ce, pour l'installation de candélabres.
Il s'agissait de poteaux électriques qui devraient être installés, sur les 2
bas- côtés de cette route, sur une distance de 8 km, entre la commune de Mers
El Kébir et le chef-lieu de ladite daïra. En inaugurant, en 2014, après sa mise en service, la 2ème et
dernière tranche des travaux d'aménagement de la route de la Corniche
supérieure, transformée en une double voie, M. Zaâlane,
wali d'Oran de l'époque, a souligné «qu'il veillera à ce que le délai de
réalisation soit respecté pour ces travaux , qui devront, grandement,
contribuer à la sécurité et au bien- être des usagers de ce tronçon routier et
dont le nombre augmente ostensiblement, durant la période estivale, synonyme
d'un considérable rush de vacanciers vers la région côtière d'Aïn El Turck. «Nous
n'avons rien vu venir depuis. Ce n'était en réalité que d'autres engagements
n'ayant pas été respectés» se sont indigné des automobilistes, habitués à cette
route. Il est également nécessaire de signaler, selon le constat établi sur les
lieux, des imperfections relevées dans les travaux de réalisation d'un réseau
de drainage des eaux pluviales ayant été entrepris, quelques semaines
auparavant, sur cette route. Il devait s'agir en principe de palier aux
multiples contraintes et autres désagréments causés par les averses sur la
chaussée de cet axe routier. Les défectuosités, dans ces travaux, ont été
pitoyablement dévoilées par les dernières averses qui se sont abattues par
intermittence, depuis la fin de semaine.
|
|