Le président de la Fédération nationale des
insuffisants rénaux (FNIR), M. Boukhors Med, a été
reçu la semaine écoulée par le wali de Tiaret, M. Deramchi
Mohamed Amine, pour examiner la situation très difficile à laquelle est arrivé
le centre d'hémodialyse de Tiaret. En effet, accompagné du directeur de wilaya
de la santé et du chef de service d'hémodialyse, la situation actuelle du
service a été passée en revue et un constat des plus alarmant dressé, dont la
mise hors d'état de fonctionnement des dix générateurs et le calvaire des enfants
obligés à de longs déplacements vers Oran pour des séances d'hémodialyse. Et
pour faire face à cette situation des plus difficile que vit le centre
d'hémodialyse de Tiaret, une série de mesures a été prise en urgence, comme
l'acquisition de 15 nouveaux générateurs, la mise en service prochaine du
centre d'hémodialyse de Aïn Dheb
dont les travaux ont atteint les 85%, la prise en charge localement des enfants
insuffisants rénaux avec la mise en service d'autres structures y compris
privées.
Selon le directeur de wilaya de la santé, M. Mokrane Mokhtar, les 15 nouveaux générateurs sont destinés
à équiper les trois établissements publics hospitaliers de Tiaret, Mahdia et
Ksar Chellala. C'est un véritable réquisitoire
qu'avait lancé en novembre dernier le président de la Fédération nationale des
insuffisants rénaux (FNIR) dans les colonnes du Quotidien d'Oran. Poussant un
véritable cri de détresse, M. Boukhors a dénoncé
«l'impéritie chronique des autorités de la wilaya de Tiaret vis-à-vis de la
situation dramatique des insuffisants rénaux, menacés de mort à chaque
instant».