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Le ministère de la Santé a annoncé, hier,
qu'un «nouveau cas de coronavirus COVID-19 a été confirmé en Algérie, portant à
20 le nombre de personnes touchées par le virus, dont 17 sont issues de la même
famille».
Le communiqué du ministère de la Santé précise que «le nouveau cas confirmé de coronavirus COVID-19» est celui d'une «ressortissante algérienne ayant séjourné en Espagne». La même source précise que sur les 20 cas confirmés en Algérie, 17 sont «issus de la même famille». Pour rappel, parmi les 2 précédents cas annoncés samedi, un fait partie de la même famille où les cas ont été précédemment confirmés, alors que l'autre «est un ressortissant algérien ayant séjourné en Europ». Par ailleurs, le ministère de la Santé a précisé dans son communiqué d'hier que «le cas symptomatique ayant quitté l'hôpital de Boufarik a été remis en observation». Afin de réduire le risque d'importation et d'extension de cette épidémie mondiale, le ministère de la Santé «conseille aux citoyens algériens, devant se rendre dans les pays où l'épidémie est active, de différer leur voyage, sauf en cas de nécessité absolue, et dans ce cas, ils doivent prendre toutes les mesures préventives pour éviter toute contamination». Vendredi, le ministre de la Santé, Pr. Abderrahmane Benbouzid, avait annoncé l'acquisition prochaine d'une nouvelle technique permettant le dépistage du coronavirus dans un délai très court. Invité de la Télévision publique, le ministre a expliqué que la nouvelle technique consistait en le prélèvement de sang qui permet de détecter la contamination en un laps de temps très court, contrairement à la technique utilisée actuellement qui consiste en le prélèvement d'un gène, c'est-à-dire des sécrétions naso-pharyngées, qui donne des résultats après 24 heures. De son côté, le directeur par intérim de l'Institut Pasteur d'Algérie, Dr. Fawzi Drar a fait savoir que plusieurs wilayas, dont Tamanrasset, Sétif, Oran et Constantine, allaient être dotées de ces nouveaux équipements, en vue d'atténuer la pression sur l'Institut et garantir une santé de proximité. Par ailleurs, le Pr. Benbouzid a tenu à rassurer les citoyens quant à la maîtrise de la situation, passée au «stade 2», car le virus, a-t-il expliqué «a touché, jusqu'à ce jour, les membres d'une seule famille». «Les résultats ont été négatifs chez certains. Quelques-uns d'entre eux sont en quarantaine et quitteront les deux établissements spécialisés de Boufarik et d'El-Kettar dans dix jours», a-t-il ajouté. Le chef de service des maladies contagieuses, Dr. Mohamed Yousfi a, quant à lui, mis l'accent sur la nécessité pour les médias, de faire preuve de professionnalisme et de ne pas porter atteinte aux droits des malades, en prenant des photos au sein des établissements ou en gênant les médecins lors de l'exercice de leurs missions. Pour sa part, le directeur de la PCH, Tarik Djaboub a rassuré les services hospitaliers quant à la prise des mesures nécessaires, dans ce sens, en vue d'assurer la disponibilité du stock stratégique suffisant en masques, gants et couvre-chaussures chirurgicaux. Le ministère a invité l'ensemble des producteurs locaux de ces dispositifs à renforcer leurs capacités de production et à ne pas vendre leurs produits en dehors des hôpitaux, a-t-il rappelé. |
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