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La mechta des Mouazbia est une
des nombreuses mechtas, de la wilaya de Tébessa, où la présence effective des
élus locaux fait défaut; celles-ci attendent la visite du wali en personne pour
lui soulever leurs préoccupations, leur vie de tous les jours, faite de
frustrations et de manque touchant le plus souvent, des segments essentiels:
l'eau potable, l'électricité ou encore une route, une piste rurale, seul moyen
de la sortir de son isolement. En se rendant chez les Mouazbia,
dans la commune frontalière d'El Kouif, le wali de
Tébessa Attallah Moulati
avait déjà une idée, un aperçu sur l'état des lieux, de ces zones de l'ombre,
hors temps.
Sur place, le wali ordonna la constitution d'une commission chargée des ressources en eau, de l'énergie, de l'habitat et de la santé. Autrement, inspecter et prospecter, afin de rendre compte des besoins des habitants de la région, en souffrance, à commencer par l'ouverture d'une annexe administrative, en attendant la pose de la fibre optique et le raccordement au réseau Internet, pour permettre aux citoyens d'acquérir leurs documents administratifs. De même, concernant le forage d'un puits et le renforcement de l'unité sanitaire de Ksar Gouraye, ainsi que le branchement des foyers au réseau de l'électricité rurale, au titre du programme d'urgence de développement. Le wali a indiqué de revoir la liste des bénéficiaires de logements ruraux, avec la possibilité de l'octroi d'un lot supplémentaire. De leur côté, les habitants ont informé le wali, sur certains de leurs problèmes, parmi lesquels, le manque de l'AEP, l'aménagement des pistes, ou encore l'éradication des animaux errants, et leurs dangers sur les enfants rejoignant chaque jour leurs écoles. Douars, hameaux et autres regroupements ruraux sont dans l'attente urgente de programmes de mise à niveau, des disparités criardes qui, à la longue ont altéré les efforts consentis par les pouvoirs publics, pour réduire, un tant soit peu, le fossé des inégalités, en matière de dotation en équipements sociaux, éducation, santé, transport, et création d'emplois, entre autres. Des espaces occultés par les promoteurs économiques, les projets d'investissement sont quasiment inexistants, il fallait que les autorités de la wilaya se rendent d'elles-mêmes sur place, à travers des sorties sur le terrain, pour constater qu'il est d'urgence de remédier à cet état d'insuffisances à tous niveaux. Des zones d'ombre qui ternissent l'image d'un développement local caractérisé par des dysfonctionnements, que le gouvernement actuel voudrait éradiquer et revoir, relancer de l'approche de développement, en optant pour d'autres mécanismes de gouvernance locale, plus efficients et moins coûteux. |
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