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Les gendarmes d'Oran ont
procédé, dans le cadre de l'application du dispositif de lutte contre la
criminalité de la route, au recensement et à l'identification de 3 points
noirs. Des points où sont souvent concentrés le plus grand nombre d'accidents
de la circulation. Il s'agit, du 4ème boulevard périphérique à proximité du
chantier AADL. Pas moins de 8 accidents de la route ont été signalés au niveau
de ce tronçon apprend-on auprès de ce corps sécuritaire. La route nationale N°
11 reliant Oran à Mostaganem à proximité de l'unité avicole est considérée
comme le deuxième point noir avec cinq accidents de la circulation enregistrés
en 2019, suivie de la RN2 reliant Oran à Misserghine
où 7 accidents ont été aussi constatés. Le nombre de points noirs a nettement
diminué ces dernières années puisqu'en 2015 ce chiffre était de 13 points
noirs. Cette baisse est due aux différentes correspondances adressées aux
services de la wilaya pour l'éradication de ces points. Ces dispositions
s'inscrivent dans le cadre de l'application du dispositif de la lutte contre la
criminalité routière. Les statistiques des services concernés font état de 83
accidents corporels, 45 mortels et 14 accidents avec dégâts matériels. Ces
accidents ont fait 61 morts et 215 blessées en 2019. Durant l'année 2018, le
service de la sécurité routière a enregistré 114 accidents corporels, 57
accidents mortels et 21 avec dégâts matériels lesquels ont fait 71 morts et 299
blessés. Cette baisse s'explique par le déploiement étudié et efficace des
unités de la gendarmerie dans le temps et l'espace. A cela s'ajoute le travail
de prévention et de sensibilisation à travers le renforcement des campagnes
d'information sur le danger de la route.
Selon une étude analytique des principaux facteurs à l'origine de ces accidents figurent le facteur humain, l'état du véhicule et aussi l'environnement. Par ailleurs, le renforcement du dispositif de lutte contre le non-respect du code de la route a donné lieu au retrait de 127.507 permis de conduire pour une durée de dix jours et à 16.329 permis de conduire pour 48 heures. A l'origine de ces retraits également, les nombreux barrages dressés au niveau des carrefours et l'installation des radars pour détecter l'excès de vitesse. Parmi les infractions, les dépassements dangereux et les manœuvres dangereuses. Ces infractions ont contraint les services de la gendarmerie à appliquer la loi dans toute sa rigueur. Notons que 10.341 délits, 4.224 infractions ont été constatés et 43.837 amendes forfaitaires ont été appliquées à l'encontre des contrevenants. |
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