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![]() ![]() ![]() ![]() La salle des délibérations de la wilaya a abrité, ce
jeudi, une rencontre qui a regroupé le wali avec des membres de la société
civile. Le premier responsable de la wilaya a demandé la mobilisation de tout
le monde pour des réalisations tangibles au niveau de la wilaya qui connaît des
retards importants. Les principales préoccupations portées à la connaissance du
wali concernent le non-raccordement au réseau du gaz naturel de plusieurs
hameaux. Pas moins de 13 relevant de diverses communes, ont été cités
nominativement, l'absence de routes au niveau du monde rural et des routes
dégradées au niveau des villes. Les villes de Chlef
et Boukader ont été citées ; l'absence du réseau
d'assainissement où plusieurs cas ont été cités. De même le sureffectif des
classes au niveau de certaines écoles primaires et collèges (le nombre d'élèves
par classe atteint 40, voire 44). Le déficit en logements accusé au niveau de
plusieurs communes, pour tout type. Pour l'aide à l'habitat rural, le besoin se
fait sentir surtout au niveau des communes de Beni Rached,
Oued Fodda et Oum Drou. Les
intervenants ont insisté aussi sur le déficit en infrastructures sportives et
les maisons de jeunes fermées par manque d'équipements. Des membres ont demandé
l'ouverture de districts Sonelgaz, l'un au niveau de Ouled Ben Abdelkader et l'autre à Taougrit
et ce afin de rapprocher le citoyen de la structure.
Il a été dénoncé les promesses faites par l'ancien wali mais non tenues jusqu'à aujourd'hui, parmi lesquelles la réalisation du réseau d'assainissement au niveau d'un quartier de la commune d'El Abiodh Medjadja et celui de l'alimentation en eau potable au hameau de Touahria relevant de la commune citée. Pour le secteur de la santé, les intervenants se sont interrogés sur la réalisation de l'hôpital mère-enfant qui tarde, le déficit en médecins spécialistes à l'image du service maternité de l'hôpital Chorfa où il n'existe qu'une seule gynécologue alors que la demande est très importante. Le retard inacceptable accusé pour la réalisation du centre anti-caner (CAC) et l'hôpital de Aïn Merane. Un participant a signalé la fermeture de la salle de soins de Kaloul dans la commune de Abou el Hassan. Pour les handicapés physiques et mentaux, les présents ont demandé l'application de la loi qui fait obligation pour leur recrutement à raison d'un quota de 3%. «De même nous demandons un quota pour cette frange de la population et vous proposons Monsieur le wali, de désigner un membre des représentants de cette population au niveau de chaque commission d'attribution de logements». D'autres problèmes ont été cités parmi lesquels l'absence de parkings, les logements inoccupés, le chômage, des projets cités nominativement dont les travaux n'ont pas encore démarré alors que certains d'entre eux sont inscrits depuis 2005, etc. |
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