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Désignée quatre années auparavant,
à l'issue d'un concours estival, comme étant la plus belle de la contrée d'Aïn El-Turck, la plage Les Dunes,
sise à mi-chemin du village de Cap Falcon, a beaucoup depuis, fort
malheureusement, perdu de son superbe aura, selon le constat établi sur les
lieux, notamment après son rétrécissement pour les besoins de la réalisation
d'un embarcadère, qui n'a, notons-le, pas suscité l'unanimité approbative chez
la population.
La prestigieuse plage Les Dunes s'est en effet réduite comme peau de chagrin, dans toute l'acceptation du terme, au grand dam de ses habitués. D'aucun s'accordent à dire en effet que «le lieu de ce quai d'accostage a été mal choisi. Il aurait dû en principe être réalisé dans une autre zone mais comme un petit port de plaisance au lieu d'un embarcadère, qui est utilisé uniquement pour une navette estivale entre le port d'Oran et la plage en question». Nos interlocuteurs ont fait remarquer à ce sujet que «le reste de l'année cet embarcadère est livré aux mignardises de la nature et se transforme en lieu de beuveries et de rencontre pour les marginaux de tout bord. Il ne serait pas surprenant que l'on découvre un beau matin sa transformation en bidonville». Il importe de rappeler qu'un montant de 47 milliards de centimes a été dégagé pour financer les travaux de réalisation de cet ouvrage ainsi qu'une enveloppe de 8 millions de dinars pour son étude qui a été confiée à la société publique Méditram. Les travaux de réalisation de ce projet ont été confiés à une entreprise chinoise. Notons que cette liaison maritime relie depuis la saison estivale 2017 le port d'Oran à partir du quai Béni Saf, qui a fait l'objet d'un aménagement pour ce besoin, et la plage Les Dunes, à une cadence de 10 rotations par jour. Cette navette maritime est assurée par des bateaux pouvant transporter jusqu'à 300 personnes. Notons également dans ce registre que le transport des voyageurs de cette liaison maritime, est assuré à travers la mise à disposition de bus, qui assurent la navette entre cet embarcadère et le centre d'Aïn El-Turck. Cette initiative, qui ne semble a priori pas avoir reçu un écho favorable auprès de la population, a été décidée, d'une part dans le cadre de la promotion du tourisme à Aïn El-Turck et d'une autre part pour tenter un tant soit peu de désengorger la circulation automobile sur son réseau routier, extrêmement saturé durant la saison estivale en raison du considérable rush de véhicules des millions de vacanciers de différentes régions du pays. Ce volet aurait pesé, selon nos sources, sur la décision de la réalisation de l'embarcadère qui, rappelons-le, était prévu, dans un premier temps, dans la petite crique de La Madrague, à quelques encablures du village de Cap Falcon. L'étude de faisabilité, qui a été effectuée à cette époque par une société publique, n'aurait semble-t-il pas donné son aval pour la réalisation de cet ouvrage en ce lieu, et ce en raison de certaines difficultés d'accès, qui auraient été relevées sur le terrain accidenté ceinturant la crique de La Madrague. |
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