Dans le cadre de la prise
en charge des doléances des habitants, une délégation, composée des autorités
locales, à leur tête le secrétaire général de la wilaya, et des directeurs de
l'exécutif, s'est déplacée à la localité de Sidi Ghalem
dans la commune de Tafaroui. Les habitants ont saisi
cette occasion pour exposer leurs préoccupations, à l'instar de l'absence des
commodités vitales, la détérioration des routes, le manque de transport...
Plusieurs mesures ont été prises afin d'améliorer le cadre de vie des citoyens.
Il a été décidé la réouverture du bureau de poste cette semaine. Pour ce qui
est de la couverture du réseau du téléphone mobile, il a été décidé d'octroyer
une autorisation à un opérateur de téléphonie mobile pour couvrir la zone à
partir du mois d'avril prochain. Pour ce qui est du secteur de la santé, la
salle de soins sera équipée et un médecin sera mobilisé à partir de la semaine
prochaine. Concernant le problème d'eau potable, la direction de l'hydraulique
et l'agence des ressources en eau ont été chargées de cordonner avec les
agriculteurs pour le forage des puits. Des instructions ont été aussi données
au maire pour mobiliser un bus de la commune pour assurer la ligne Sidi Ghalem-Tafraoui en attendant de régler définitivement le
problème avec la direction des transports. La maison de jeunes sera aussi
équipée et entrera en service prochainement. Elle sera gérée par la direction
de la jeunesse et des sports. D'autre part et pour faire face à la surcharge
des classes, des extensions sont prévues au niveau des écoles. Les habitants de
cette bourgade isolée ont accueilli avec satisfactions ces mesures.
Ces derniers avaient
maintes fois dénoncé leurs conditions de vie. Les revendications sont les mêmes
depuis des décennies, manque d'infrastructures routières, pas d'éclairage
public, pas de gaz, pas de réseau d'assainissement, l'aménagement urbain
inexistant, le problème de logement... Concernant le réseau routier, il est
quasiment impraticable. Il suffit de quelques gouttes de pluie pour transformer
toute la zone en un vrai bourbier. Certains habitent dans cette localité depuis
plus de 20 ans, dans l'absence totale de toutes les commodités. Ni gaz, ni eau,
ni réseau d'assainissement. Leurs enfants n'ont pas où aller jouer, car il n'y
a ni aires de jeu ni espaces verts. Il faut signaler aussi le manque de
transport. Les quelques bus mobilisés pour transporter les voyageurs, y compris
les enfants scolarisés, sont loin de suffire pour le transport des milliers
d'usagers. La vie dans ces localités est devenue quasiment insupportable pour
nombre de riverains.