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Du côté du PAC, vivement que
les deux nouvelles recrues soient aptes à apporter leur contribution pour la
phase retour. On parle de Guissmoun et de l'Ougandais
Okello, qui sont des attaquants et donc appelés à
régler l'irritant problème de l'attaque. A ce propos, ils seront bel et bien
qualifiés pour le premier match de la phase retour du championnat face à l'US
Biskra. Car c'est là que réside le maillon faible Paradou, dont le bilan
général est très contrasté avec 4 buts face à l'ASAM, 3 contre le NAHD et
l'USMBA, 1 seulement face au MCA, l'ASO, le MCO, l'ESS, le NCM et le CSC. Et,
surtout, zéro but à six reprises contre l'USMA, la JSK, la JSS, le CRB, le
CABBA et l'USB dans le désordre.
Ce constat nous pousse à dire que l'efficacité offensive est en net décalage par rapport au jeu fourni. D'ailleurs, depuis le coup d'envoi de la saison, l'entraîneur Francisco Chalo n'a cessé de déplorer l'inefficacité de ses poulains, ce qui l'a poussé, au cours des dernières séances précédant le match en retard face au CSC, à axer son travail devant les bois pour trouver des solutions à ce problème. De toute évidence, cette lacune est persistante si l'on se base sur les dernières rencontres où ses élèves n?ont inscrit que peu de buts, aussi bien en coupe de la CAF qu'en championnat d'Algérie, hormis les matches face à l'ASAM et au NAHD. Ce manque d'efficacité s'est répercuté sur le classement où les Pacistes pointent en douzième position, juste devant les quatre clubs sous la menace de la relégation, à savoir l'ASO, le NCM, le NAHD et l'USB. C'est parfaitement anormal dans la mesure où les coéquipiers de Moussouni développent le plus souvent un football collectif de bonne facture et plaisant. Contre un CSC au jeu musclé, les poulains de Chalo ont mis à leur actif de bonnes actions collectives qui auraient mérité un meilleur sort en première période, six pour quatre du côté du CSC. Cependant, on n'a pas reconnu le Paradou habituel avec des passes répétées en triangle. Plus graves, les défenseurs ont cédé à la tentation des longues balles en profondeur, évidemment difficiles à contrôler pour leurs attaquants en raison de la vigilance et des interceptions des défenseurs constantinois. Au milieu, les tacles appuyés des visiteurs ont compliqué la tâche des Algérois. D'ailleurs, les soigneurs du PAC n'ont pas chômé en première mi-temps, provoquant le courroux du coach Portugais Chalo. En seconde mi-temps, et alors qu'ils ont gâché deux franches occasions de tuer le match, les coéquipiers de Zorgane ont fini par baisser de rythme face à des adversaires de plus en plus entreprenants. En l'occurrence, les défenseurs sont responsables sur les deux buts des visiteurs, en manquant de réaction, d'abord sur le centre de Benayada repris victorieusement par Abid et, ensuite, sur l'action d'Amokrane dans le temps additionnel. Il faut dire que c'est frustrant pour les Académiciens, qui devront, premièrement, faire preuve de réalisme en attaque et, deuxièmement, de concentration au niveau de la défense. Sur le contenu global du match, un nul aurait été plus équitable. Ceci dit, on n'oubliera pas de souligner que des doutes subsistent sur le penalty accordé aux Pacistes, lequel a paru peu évident pour tout le monde sauf l'arbitre et son assistant. Pour les clubistes, cette sanction est oubliée puisqu'ils ont gagné et se trouvent à présent en compagnie de l'USMA au pied du podium. Encore une fois, il s'agit là d'une satisfaction toute relative en raison de « l'embouteillage » derrière le duo de tête avec 9 équipes dans une fourchette de 5 points seulement. |
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