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Les enseignants réunis au sein de la
Coordination nationale des enseignants du primaire maintiennent le mot d'ordre
de grève cyclique, lancée depuis le 1er trimestre de l'année en cours, mais
avec divergence sur la durée de celle-ci.
Il y a ceux qui veulent durcir leur mouvement, en optant pour une grève cyclique de trois jours (lundi, mardi et mercredi) et il y a ceux qui ont opté pour une journée de grève nationale (mercredi). Le porte-parole de la coordination des wilayas du centre, Grine Kamal, a précisé que ceux qui sont pour la grève cyclique de trois jours, sont ceux qui arrivent à mobiliser un grand nombre d'enseignants. Et de préciser que les sections de wilayas qui ont choisi de durcir le ton sont les wilayas de Tizi Ouzou, Bordj Bou Arredj, Ain Defla, Batna et M'sila. Pour le cas des wilayas du centre du pays, dont le taux de suivi de la grève a été faible, ils ont opté pour une journée de grève seulement (Mercredi). Et d'expliquer que cette décision émanant des sections de la wilaya d'Alger est motivée par le fait que les représentants du centre ont remis, jeudi dernier, la plateforme de revendications au département de Mohamed Ouadjaout, en attendant la réponse. Estimant qu'il faut, tout de même, laisser le temps à ce nouveau ministre de répondre positivement ou négativement pour décider de durcir le ton ou non. Mais, souligne-t-il «dans tous les cas de figure, on s'est entendu dès le départ, de laisser la liberté à chaque section de décider de s'engager ou non dans la grève ou de choisir la forme d'action qu'elle veut entreprendre». Les enseignants du primaire, rappelle-t-on, avaient entamé une grève nationale cyclique (chaque lundi) depuis le 6 octobre dernier et en l'absence d'un terrain d'entente avec la tutelle autour de leurs revendications, ils sont passés à trois jours de grève cyclique. De retour à l'école en ce deuxième trimestre, les enseignants sont revenus à la charge avec une grève d'une journée tous les mercredis, pour rappeler que les revendications des enseignants du primaire n'ont pas été satisfaites. Entre autres, la révision du salaire de l'enseignant du primaire, la diminution du volume horaire et surtout de les dispenser des charges extra-pédagogiques». L'application avec effet rétroactif du décret présidentiel 266/14 fixant la grille indiciaire des traitements et le régime de rémunération des fonctionnaires et l'unification des critères de classement afin de mettre sur un pied d'égalité les détenteurs de diplôme est aussi exigée. Ainsi que la révision des programmes pédagogiques, de sorte à alléger le cartable des élèves et réduire la charge de travail des enseignants dans les écoles primaires. |
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