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Selon un récent bilan des
services de la daïra de Aïn
El Turck, 32 garages à bateaux illicites ont été
démolis, au courant de l'année 2019 au niveau des trois communes côtières, Aïn El Turck, Bousfer
et El Ançor. Selon des sources proches des services
de l'urbanisme, ces 32 garages construits illicitement ont fait l'objet d'une
démolition au terme de plusieurs opérations distinctes qui ont été menées
durant toute l'année écoulée. Cependant cela n'a pas empêché des individus d'en
construire d'autres, destinés en réalité à la location. Ce malheureux état de
fait est constaté au niveau des plages des localités côtières de la contrée d'Aïn El Turck. « Nous avons à
chaque fois signalé ce phénomène, qui s'identifie à travers l'installation de
gargotes et autres activités estivales à la même époque de l'année, mais hélas
le résultat est toujours le même.
En été, ils sont finalement des dizaines à s'installer sur les prestigieuses plages et être la cause de leur enlaidissement » a fait remarquer avec une pointe de dépit un riverain de la localité de St Germain. En effet, chaque été, au déplorable constat de ces hideuses masures, faisant généralement office de gargotes et autres commerces de saison, s'ajoutent fort malheureusement l'autre phénomène des supposés abris à bateaux, qui sont en réalité destinés à des activités illicites et/ou à des lieux de rencontre pour des marginaux. Un phénomène qui s'impose sur les plages de ladite municipalité à l'instar de celles d'El Ançor et de Bousfer et ce, avec tous les impacts négatifs sur la cadre de séjour des vacanciers, engendrés à travers la perpétration de cette transgression qui porte atteinte à l'environnement. De la petite localité de St Roch jusqu'à celle de Bousfer, aucune plage ne semble avoir été épargnée par cette infraction. Notons que les éléments de la police judiciaire, relevant de la Sûreté de daïra, ont plus d'une fois procédé à des opérations de contrôle, ayant ciblé de pseudos abris de bateaux dans la municipalité d'Aïn El Turck et ce, pour déloger des délinquants, qui y ont trouvé refuge. Des poursuites judiciaires ont été notifiées par les éléments de la PJ contre les contrevenants qui ont été interpellés lors de ces opérations coup de poing. Outre les garages à bateaux illicites, les opérations de démolitions des constructions illicites au niveau des communes de la daïra d'Aïn El Turck se poursuivent toujours en application des directives du wali d'Oran. Avec la démolition dernièrement d'une dizaine de constructions illicites au niveau des localités de la Madrague et des Coralès et une vingtaine d'autres à El Ançor, le bilan des démolitions s'élève à plus de 180 constructions et extensions éradiquées. En effet et selon un dernier décompte établi par les communes de la daïra de Aïn El Turck, plus de 200 constructions illicites ont été démolies à Aïn El Turck, Bousfer, Mers El Kebir et El Ançor au courant de l'année dernière. Selon ce même décompte, une partie de ces constructions et extensions illicites étaient érigées sur le domaine public, sur les plages ou sur des terres agricoles. En effet, la lutte contre le phénomène des constructions et autres extensions illicites, qui ont enlaidi les prestigieux paysages de la wilaya d'Oran, semble a priori être le cheval de bataille pour le wali d'Oran qui a instruit, lors d'un conclave ayant regroupé les premiers responsables des neuf daïras, à s'atteler à l'éradication définitive de la bidonvilisation. C'est ainsi que les maires des quatre municipalités côtières essaimées à travers la contrée d'Aïn El Turck ont pris le taureau par les cornes pour se mettre au diapason avec les autres responsables des circonscriptions de la wilaya d'Oran dans cette vaste opération de réhabilitation, qui vise à la récupération des dizaines d'hectares de superficies, occupées par des regroupements de masures hideuses. |
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