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Le procès de l'ancien directeur
général de la Sûreté nationale (DGSN), Abdelghani
Hamel, devrait s'ouvrir le 20 janvier prochain au niveau du tribunal de Sidi M'hamed à Alger, a-t-on appris, hier, auprès de sources
proches du dossier.
L'ex-patron de la DGSN est poursuivi, en compagnie de 5 membres de sa famille et d'une dizaine de hauts fonctionnaires de l'Etat, dans des affaires liées à des détournements de foncier et d'enrichissement illicite présumé. En plus de Abdelghani Hamel et les 5 membres de sa famille, le procès concerne également pas moins de 7 anciens walis, dont des walis d'Oran, Abdelmalek Boudiaf et Abdelghani Zaâlane, l'ex-wali de Chlef, Mohamed El Ghazi, l'ex-wali de Tipaza, Abdelkader Kadi, l'ex-wali d'Alger, Abdelkader Zoukh, et l'ex-wali de Tlemcen, Zoubir Bensebbane. Abdelghani Hamel et ses quatre enfants avaient été placés en détention provisoire par le juge d'instruction près le tribunal de Sidi M'hamed pour des faits à caractère pénal. Outre M. Hamel, ses trois fils et sa fille, le juge d'instruction avait également ordonné le placement en détention provisoire de deux fonctionnaires, à savoir l'ancien DG de l'OPGI d'Hussein Dey (identifié par les initiales R. M.) et l'ancien directeur des Domaines de la wilaya de Tipasa (B. A.). L'épouse du général Hamel a, quant à elle, été placée sous contrôle judiciaire, alors qu'un promoteur immobilier, également auditionné dans le cadre de cette affaire, avait été mis en liberté. En effet, et après l'ouverture d'une enquête préliminaire par la brigade de recherche de la gendarmerie nationale de la wilaya d'Alger et sur instruction du procureur de la République près le tribunal de Sidi M'hamed, 16 personnes au total avaient été présentées le 4 juillet dernier au parquet pour des faits à caractère pénal. Le procès concerne également 13 personnes morales, représentant des sociétés détenues par la famille de Hamel. |
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