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Le beau temps aidant, les côtes
espagnoles ont connu entre mardi et jeudi derniers, un véritable rush de
migrants clandestins en provenance des côtes algériennes ont
indiqué hier, différents titres de la presse espagnole.
En effet, et selon un décompte établi sur la base de différents comptes-rendus de presse, pas moins de 21 embarcations à bord desquelles se trouvaient un total de 231 harraga, tous de nationalité algérienne, ont été interceptés durant les 72 heures de référence qui a coïncidé avec les fêtes de Noël, en Espagne. Ces interceptions ont été effectuées, selon les mêmes sources, lors de 3 opérations distinctes, près des côtes de Carthagène, d'Alicantes et des îles Baléares. La délégation du Gouvernement de Murcie (sud-est de l'Espagne) a ainsi signalé jeudi que la Guardia Civile et le Salvamento Maritimo ont intercepté 122 immigrants, ce mercredi, jour de Noël, à bord de 11 petites embarcations, au large de la région. Au large, 10 bateaux avec 104 immigrants ont été arraisonnés en pleine mer, tandis que la police locale d'Águilas a localisé un bateau avec 18 personnes à bord dans les environs de la côte aguileña. Selon la presse espagnole, tous les occupants des bateaux sont de nationalité algérienne, dont 117 hommes, 4 femmes et 1 mineur. Quant aux harraga interceptés sur la terre ferme par la police locale d'Águilas dans les environs de Calabardina, ils ont été pris en charge par la police nationale de Lorca. 82 harraga interceptés au large d'Alicante et 27 autres sur les côtes des Baléares. Par ailleurs, la veille de Noël, sur les côtes d'Alicante (sud-est de l'Espagne), 82 migrants algériens, arrivés à bord de 7 embarcations de fortune, ont été interpellés par la Guardia Civile après avoir débarqué en différents points de la côte. Parmi les personnes appréhendées, l'on signale une petite fille de 2 ans, seulement, qui aurait, selon les mêmes sources, effectué ce périple sans ses parents dans une embarcation avec 9 autres personnes. Huit de ces harraga ont été interceptés à la gare routière. Par ailleurs, sur les côtes de l'archipel des Baléares, l'on signale également l'arrivée de 27 migrants clandestins algériens à bord de 3 embarcations distinctes, selon la presse espagnole qui cite la délégation du gouvernement locale des Baléares. 127 harraga interceptés au large de Mostaganem Sur la rive sud de la Méditerranée, 127 harraga, dont des mineurs, ont, par ailleurs été appréhendés, en fin de semaine, au large des côtes-est de Mostaganem par les garde-côtes algériens. Au total donc, 11 tentatives d'émigration clandestine ont été mises en échec par les unités du groupement territorial des garde-côtes. Les unités de plongée relevant des garde-côtes ont intercepté mardi, lors de deux opérations distinctes, 11 embarcations de type artisanal, à leur bord, un total de 127 candidats à l'émigration clandestine dont l'âge varie entre 11 et 40 ans, à quelque 10 et 12 miles (18 et 22 km) au nord du littoral de Mostaganem, a indiqué la même source. Le premier groupe de «harraga», composé de 53 personnes, parmi elles 2 femmes et 7 mineurs, a été débarqué, mercredi matin au port de Mostaganem, avant l'intervention de la protection civile pour leur prodiguer les premiers soins sur place et les transférer ensuite à l'hôpital pour leur prise en charge médicale, a-t-on ajouté. Le 2ème groupe, composé de 74 personnes dont 5 femmes et 6 mineurs, a été amené au petit port de la commune de Sidi Lakhdar, à 50 km, à l'est de Mostaganem, où ils reçurent les premiers soins nécessaires, a encore ajouté la même source. Les unités de plongée des garde-côtes ont secouru, lors de ces opérations, un groupe en détresse de 12 personnes, à 12 miles nautiques (22 km), au nord de «Ouilis» (Abdelmalek Ramdane), une commune située à 37 km, à l'est de Mostaganem, a-t-on relevé. Enfin, une bonne nouvelle pour les familles d'un groupe de harraga originaires de Tiaret, portés disparus depuis plus de 10 jours. En effet, les 16 harraga ont finalement donné signe de vie suscitant un grand soulagement chez leurs familles. C'est l'un des harraga, originaire de la ville de Tiaret, qui a envoyé un message à sa famille leur disant qu'ils sont bien arrivés en Espagne et détenus dans un centre de rétention à Murcie, dans le sud-est du pays. Pour rappel, les 16 harraga dont un ancien joueur de la JSM Tiaret ont pris le large le 16 décembre dernier à partir de la plage de Bousfer dans la wilaya d'Oran pour rallier la plage de Saint José, dans la province d'Almeria. Leurs familles, en proie à une vive inquiétude, sont enfin soulagées. La détresse de leurs familles a suscité un vaste élan de solidarité chez les Tiarétiens qui ont tapissé les réseaux sociaux de leurs portraits pour aider à leur recherche. Une triste histoire qui finit bien au plus grand soulagement de tous. |
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