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En perspective de
l'attribution de quelque 1.000 logements sociaux pour les habitants des commues de Bousfer et El Ançor, au courant de l'année prochaine, les commissions
mises en place par la daïra d'Ain El Turck,
entameront l'étude des dossiers des demandeurs de logement dans les tout
prochains jours, a-t-on appris hier de sources proches de l'APC d'El Ançor. Au total ce sont plus de 12.000 demandes qui ont été
déposées dans les 2 communes, indiquent les mêmes sources. Un véritable
casse-tête pour les gestionnaires de ce dossier, puisque chaque commune ne
dispose que de 500 logements, actuellement, en cours de réalisation. La semaine
dernière, lors d'un exposé présenté au wali d'Oran sur l'état des chantiers de
constructions de logements dans la daïra d'Ain El Turck,
le DG de l'OPGI a indiqué que plus de 1.500 logements, répartis sur les
communes d'Ain El Turck, Bousfer
et El Ançor seront réceptionnés au courant de l'année
prochaine. Il s'agit des sites de 500 logements de formule LPL à Bousfer, 500 logements LPL à El Ançor
et enfin de 450 autres dans le chef-lieu de cette daïra. La réception de ces
chantiers est prévue, en 2020. D'autre part et en perspective de la
distribution prochaine de quelque 350 logements sociaux, dans la localité
côtière de Cap Falcon, des enquêtes ménages ciblant les demandeurs de logement,
ont été lancée.
Ces enquêtes, lancées à partir de Cap Falcon, sont menées par 7 commissions mises en place par la daïra d'Ain El Turck, indiquent nos sources. L'opération se poursuit toujours pour toucher l'ensemble des localités allant de St Roch à Ain El Turck. Selon nos sources, des représentants des familles ont été reçus à la daira et des instructions données pour accélérer ces enquêtes et renforcer les équipes des enquêteurs en passant de 2 à 7 commissions. La série de protestations de demandeurs de logement, qui caractérise l'essentielle de l'ambiance dans le chef-lieu depuis ces dernières semaines, a incité les responsables de la wilaya à prendre des décisions pour répondes aux doléances des citoyens. A ce sujet, sur instruction du wali, une commission d'enquête, au cas par cas, a été installée par la daïra d'Ain El Turck et fait du porte à porte, chez les postulants du relogement du chef-lieu, dans le but de leur recensement. Les membres de cette commission ont entamé leur visite d'inspection sur le terrain, à partir de la petite localité de La Madrague avant de se rendre dans le village de Cap Falcon où un impressionnant nombre de familles sinistrées est répertorié. Ensuite, les membres de cette commission se sont rendu chez des mal-logés du quartier commandant Ferradj, communément appelé ?douar Maroc' et dans la localité de la Madrague. Il importe de noter que des membres de comités de quartier agréés, concernés par ce recensement, ont été sollicités pour débusquer les fraudeurs. Il importe aussi de signaler que des dizaines de demandeurs de logements en colère ont investi, il y a une quinzaine de jours le siège de la daïra, pour tenter d'attirer l'attention des décideurs sur la sordide situation dans laquelle ils se débattent, depuis plus de deux décennies pour certains d'entre eux, et ce, après avoir usé de tous les recours que leur confère la loi. Les manifestants ont carrément bloqué l'accès au siège de la daïra et observé un impressionnant sit-in en criant des slogans hostiles contre les autorités locales. « L'ex-wali, M. Chérifi, nous a promis, lors de sa dernière visite à Aïn El Turck, de pendre en considération nos requêtes. Nous avons naïvement pensé que c'était l'annonce de la fin de notre calvaire. Mais malheureusement, au vu du subit renversement de la situation, rien ne prédit vraiment en réalité que nous sortirons bientôt des ornières. Nous nous sommes, en effet, retrouvés à la case départ maintenant, à savoir une situation des plus déplorable, à laquelle nous souhaitons mettre un terme définitif », ont fait remarquer des manifestants vivement désappointés. |
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