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«Quand il s'agit d'argent,
tout le monde est de la même religion» Voltaire A quoi bon de récolter une
richesse colossale, 300 milliards de centimes, dans un square corrompu pour
terminer sa vie en un minable vaurien humilié, chahuté, insulté par une marée
humaine. Aujourd'hui, cher Ouyhaya, les jeunes
chantent les Pink Floyd : We do not need no education. Ne vous
inquiétez pas monsieur Ouyahya, les jeunes voteront !
Ils voteront Pink Floyd pour une meilleure éducation.
Les grands scandales de corruption et de mensonges sont une honte dans l'histoire de l'Algérie contemporaine. Hélas ! Les limites entre la vérité et le mensonge sont flexibles et les «fakenews » sèment la confusion. Le mensonge ne trouve plus de résistance dans une Algérie déchirée par la corruption. Il avance et gagne du terrain dans le champ de bataille pour arriver au pouvoir. Le Hirak crie au secours ! L'Algérie est très chère. Il ne faut pas la laisser entre les mains des sans principes, sans morale et sans conscience. Une photo du président de la Commission Européenne Manuel Barroso, signant un accord énergétique avec l'ex premier ministre Abdelmalek Sellal en juillet 2013 a attiré mon attention ce matin et m'a donner inspiration. Cette photo est accompagnée d'un texte qui résume notre présent «Les problèmes économiques structurels de l'Algérie incluent des niveaux stupéfiants de corruption, une forte dépendance envers les exportations de produits énergétiques, la désindustrialisation qui a été initiée depuis les années 1980, et un manque d'intérêt sérieux de la part du gouvernement à développer le potentiel agricole du pays. L'ampleur de cette corruption signifie que, pour fonctionner en Algérie, les multinationales et les compagnies étrangères participent souvent à ces affaires obscures ». (Reference: From information obtained in September 2013, through a Freedom of Information Act request submitted to the Department of Energy and Climate Change (DECC). ) Les scandales de grande ampleur qui ont touché la compagnie pétrolière nationale SONATRACH et les multinationales Saipem et SNC Lavalin sont la partie visible de l'iceberg. La partie cachée de l'iceberg fait surface au tribunal de Sidi M'Hamed. La partie cachéede l'iceberg me fait rappeler un conte de fées. Pour justifier les sommes colossales dilapidées, Ouyahya et ses acolytes racontent au juge de Sidi M'Hamed une histoire de fées. Les accusés pensent que le juge est un petit enfant et que cette histoire va le faire dormir sur sa chaise! Voici comment une grand-mère raconte cette histoire son petit-fils gâté. Fiston, il faut savoir qu'au pays de Nigauds il y a un jardin béni nommé Square enchanté. Tous les touristes, les pèlerins et les voyageurs appellent ce lieu le paradis des miracles. Tu fais dans ce jardin un petit trou et tu mets dedans un dinar. Tu le recouvres avec un peu de terre. Tu l'arroses de 22 seaux d'eau de fontaine et tu jettes dessus une pincée de sel de chez Belahmar. Le soir, tu vas tranquillement te coucher. Pendant ce temps, au cours de la nuit, le dinar germe et fleurit. Le lendemain matin, à ton lever, en revenant dans le jardin Square, que trouves-tu ? Tu trouves un bel arbre chargé d'autant d'euro. A force de fréquenter le Square enchanté, certains, sans personnalité, sans racines et sans passé historique, rêvent d'être présidents. En rêve politique, en cet état inconscient, leur cerveau ne joue pas bien son rôle et fait des choses contrairement à la volonté humaine. Ils oublient leurs courbettes devant le fameux cadre et cherchent le bonheur sous les bottes d'autrui. Ignorant le monde qui les entoure et les surveille, ils pensent grands alors qu'ils sont trop petits pour ne pas dire trop faibles. Ils rêvent gloire et voyagent en satellites à vent. Ils sont dans les nues et pleurnichent leur joie ! Ils deviennent mégalomanes et monteurs d'histoires. Une grandeur politique éphémère que le peuple rejette tous les Vendredi.Ils rêvent être les maître et les héros. Ils pensent que les autres sont trop jeunes pour comprendre ou même pour interpréter ce qu'ils vivent dans le rêve. Dieu merci ! Les jeunes ne sont pas ce que les fous du pouvoir ont voulu faire d'eux. Pascal de Sutter, professeur de psychologie à l'université de Louvain-la-Neuve et expert auprès de l'Otan nous informe en posant une question racoleuse qui cache des idées sérieuses «Faut-il être fou pour arriver au pouvoir ou est-ce le pouvoir qui rend fou ? ». A cette question il répond « Sans doute les deux ». A la manière de Pascal de Sutter je peux me poser une question similaire « Faut-il être un brigand corrompu pour arriver au pouvoir ou est-ce le pouvoir qui vous rend brigand et corrompu ? » Ma réponse est simple « A défaut de justice, c'est le pouvoir qui vous corrompe et vous transforme en brigand pourri. » Ouyahya, Sellal, Youcef Yousfi et leur gang sont un très bon exemple pour les générations d'avenir. Pour clarifier mes idées sur ce sujet, je continue mon texte par des histoires de pouvoir.Dans l'Antiquité, l'ivresse du pouvoir, ou l'hubris, est une pensée philosophique. Cette philosophie est d'actualité dans l'Algérie contemporaine. L'hubris signifie démesure, outrance dans le comportement, sentiment violent né de l'orgueil, qui va jusqu'au dépassement des limites. L' hubrisest la débauche politique ou l'orgueil disproportionné qui fait perdre la tête. Icare, ce personnage de la mythologie grecque qui, s'envolant vers le Soleil avec des ailes de cire, finit par se casser le cou. Pareil pour Bouteflika et son entourage corrompu. Le système de Bouteflikiena applaudi et glorifier la culture d'Ouyahya durant vingt ans. Le gang qui entoure Bouteflika l'a remercié plusieurs fois et plusieurs fois il l'a rappelé pour effectuer les sales besognes. A coup sûr, Ouyahya ne faisait pas ce travail malpropre bénévolement. Et puis maintenant, pour deviner la fin de ce regard énigme du système, que reste-t-il d'Ouyahya? Un pauvre type qui ne vaut pas un sou. Il faut être fou pour souhaiter un tel parcours politique.Aujourd'hui, nous assistons la fin d'un homme orgueilleux avec une étrange aventure politique. Ouyahya était Premier ministre plusieurs fois. Le terrible Ouyahia portait une toge de croyance RND. Demandons à Azzedine si cette croyance existe toujours chez lui. Ouyahya était chef de cabinet de Bouteflika, qui était FLN de conviction si conviction existe chez ce dernier. Trop de robes sur son corps. Quand il parlait aux Algériens, il était politiquement daltonien et vivait dans la confusion des couleurs. Il ignorait la couleur de la robe qu'il portait. Il abusait comme il respire. Le maelström verbal le rendait indésirable. Le terme maelström vient du norvégien. Il désigne un courant marin tourbillonnant généré par les marées. Ce courant fougueux entraîne irrésistiblement les choses sur son passage. Nous sommes en Afrique le continent où la corruption est devenue un phénomène naturel pour ne pas dire normal comme tous les jeunes algériens. La confusion et la corruption, dans tous les domaines, sont quotidiennes chez nous. Le brouillard politique est épais. La vérité sur notre futur politique est difficile à prédire. Les déclarations de certains experts font peur. Revenons un peu en arrière pour développer l'image politique sous la gouvernance de Saïd. Tebboune nous a rassurés qu'il est venu pour redresser la situation en Algérie. Les Algériens étaient soulagés. Il a tracé la limite entre la richesse sale et la politique propre. Pour Tebboune l'Algérie allait très bien et son économie n'était pas alarmante. En juin 2017, il prononce un discours devant nos députés « La situation économique de l'Algérie n'est pas aussi critique et les voyants ne sont pas au rouge, et ce, malgré le recul des ressources financières du pays de plus de 50% depuis 2014 engendré par la chute des prix du pétrole. Il ajoute, la crise est plus morale que financière ». Il a utilisait le qualificatif morale au lieu de dire corruption et truandage. Nos députés de malheur l'ont fortement applaudi et ont volté haut les mains pour dire oui et adopter son programme. Trois mois après la limite tracée,le pauvre Tebboune est limogé par les brigands. Ouyahia le remplace et commence son discours lugubre et terrifiant. Contrairement à Tebboune, Ouyahya tire la sonnette d'alarme et prononce un discours politique de démagogie : «Si l'insistance sur le recours au produit national trouvait, par le passé, une explication dans la volonté de promouvoir la création d'un système de production de biens et de services, la question porte aujourd'hui sur la protection de la souveraineté économique et financière du pays». De quelle souveraineté parlait-il ? Les mêmes députés applaudissent Ouyahia comme ils ont applaudi Tebboune ! Drôle de démocratie. C'est la démocratie de gang corrompu au jardin des miracles. |
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