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La progression de
l'insécurité dans les cités AADL 2.500 et 2.700 logements fait réagir les
habitants qui viennent de lancer une pétition pour exiger, des autorités
locales, l'ouverture d'une Sûreté urbaine, dans cette zone, afin de dissuader
les bandes de voleurs qui rôdent, en toute impunité, dans les parages. Les
habitants dénoncent la recrudescence des agressions et des vols dans ces deux
cités dortoirs qui plongent dans l'insécurité, dès la tombée de la nuit
poussant les habitants à se terrer dans leurs domiciles. Rares sont les
habitants qui s'aventurent dehors la nuit. Les déplacements nocturnes sont
limités à partir de la nuit tombée, par crainte d'agression.
L'insécurité plane dans les environs et nombreux vols de voitures ont été signalés dans cette zone. «Les voleurs s'en prennent même aux parties communes des immeubles. Ils ont ainsi subtilisé les lampes dans plusieurs immeubles», regrettent les habitants qui redoutent désormais le pire. Outre l'insécurité, les habitants dénoncent le déficit en transport ainsi que l'absence de commerces et d'équipements publics. Ces deux cités sont dépourvues de presque toutes les commodités. Les habitants de la cité 2.700 logements AADL regrettent aussi que les 300 locaux commerciaux dans cette cité restent toujours fermés, depuis l'attribution de cette cité, ce qui complique la vie des habitants contraints à se déplacer à Es Senia ou à Oran pour faire leurs courses. Ils dénoncent également le manque des bacs à ordures, le retard dans la réalisation d'une passerelle qui reliera cette cité à celle des 200 logements d'Es Senia, et l'inexistence d'un échangeur pour rallier cette cité à Oran-est. Les automobilistes sont, aujourd'hui, contraints de faire un long détour par Aïn El Beida pour rejoindre la zone-est de la ville. Il ya lieu de signaler que les habitants des deux cités ont à maintes reprises organisé des sit-in de protestation pour exiger l'amélioration de leur cadre de vie. |
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