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L'avant-dernière
journée de la Ligue 2, prévue aujourd'hui, a été reportée. La raison ? Les
présidents des clubs ont mis à exécution leur menace du boycott, ce qui a
contraint le président de la LFP à reporter la journée. Cette décision a été
prise à l'issue de la réunion ayant regroupé, selon notre source, onze
présidents de clubs de Ligue 2 professionnelle et le président de la LFP,
Abdelkrim Medouar. Sur toutes les revendications
réclamées, une seule semble légitime à notre avis. C'est celle relative aux
promesses du ministère de la Jeunesse et des Sports, comme cela a été
clairement soulevé par le président du MOB, Akli
Adrar. Ce dernier a insisté sur les aides promises par le MJS aux clubs des
Ligues 1 et 2. Les clubs sont asphyxiés financièrement, comme l'ont affirmé les
présents à cette réunion. Mais pourquoi ne pas mettre les clés sous le
paillasson et partir ? Pourquoi s'acharne-t-on à demeurer en poste et gérer les
clubs dans ces conditions difficiles ? Aussi, les responsables des clubs ont
exposé divers problèmes auxquels ils sont confrontés, et notamment celui de la
Chambre nationale de résolution et litiges (CNRL) qui a décidé l'interdiction
de recrutement à 15 clubs pour ne pas avoir assaini leurs dettes, à l'exception
de l'OMA. Certaines sources affirment que ce sont un membre du bureau fédéral
et un président de club et également membre du bureau exécutif de la LFP qui
seraient derrière ce conclave et même l'idée du boycott. A cet effet, on vient
d'apprendre que toutes les décisions ont été rejetées par les présidents. Encore
plus, ces mêmes responsables préconisent, l'annulation pure et simple des
poursuites à leur égard comme cela a été décidé lors de la récente réunion avec
la LFP. Certains estiment que la CNRL n'a pas le droit de priver les clubs de
licences. La question que l'on se pose est de savoir pourquoi a-t-on choisi ce
moment bien précis pour réagir ? Pourtant, les clubs ont toujours éprouvé
d'énormes difficultés financières et que la CNRL sévit depuis longtemps.
De nombreux clubs ont été lourdement sanctionnés par cette instance. Mais personne n'a levé le petit doigt. Aujourd'hui, il y a un conflit d'intérêts sans se soucier des projets sportifs, des mécanismes d'autofinancement, de la gestion qui répond aux normes professionnelles. Dans ce même contexte, d'autres revendications ont été soulevées et que le président de la LFP s'est engagé à transmettre à la FAF. Voilà une autre affaire qui risque d'ébranler le championnat, car les présidents des clubs menacent de boycotter la prochaine journée. En somme, Abdelkrim Medouar a fini par céder à la pression et aux exigences des présidents. Par ailleurs, on attend toujours la programmation du match MOB - JSMB comptant pour la 8e journée. Il y a anguille sous roche, à moins que l'on veuille gagner du temps en attendant que la situation s'éclaircisse au classement. Aujourd'hui, certains présidents veulent s'immiscer dans le travail de la CNRL pour exiger l'annulation des sanctions pour des fautes qu'ils ont eux-mêmes commises. Et là, il n'est pas écarté de voir d'autres présidents faire de même avec la DCGF, nouvellement créée pour essayer un tant soit peu de remédier à la gestion financière catastrophique de ces mêmes présidents qui s'autoproclament serviteurs du football national. |
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