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La JS Kabylie subira demain un
test grandeur nature à Radès face à l'ES Tunis, le
double tenant du titre, dans le cadre de la deuxième journée de la Ligue des
champions d'Afrique. Qualifiés pour la première fois à la phase des poules
depuis dix ans, la JSK a réalisé une belle entame en s'imposant face à l'AS
Vita Club, ce qui pourrait constituer un stimulant à la veille de ce derby
maghrébin. Alors, les Canaris réussiront-ils à sauter
l'obstacle tunisien ? Là, il faudra compter sur le sursaut d'orgueil de nos
représentants pour créer l'exploit. Mais, ce ne sera pas tâche aisée devant une
formation de l'Espérance qui a déjà affiché ses ambitions en allant confirmer
sa suprématie à Casablanca face au Raja devant ses milliers de supporters.
C'est dire que les « Sang et Or » ont prouvé qu'ils se présentent comme des
favoris en puissance pour la première place de ce groupe. Le moins que l'on
puisse dire est que la JSK a des arguments à faire valoir. Pour cela,
l'entraîneur Hubert Velud a déjà pris ses devants
compte tenu de la difficulté de la tâche, mais certaines absences risquent de
fausser ses calculs. A cet effet, le coach de la JSK a convoqué 20 joueurs, à
l'exception du gardien de but Salhi, écarté par la
direction, ainsi que trois autres éléments, Raïah, Belgherbi et Oukaci (blessés) qui
n'ont pas été retenus pour ce déplacement. L'avantage des Algériens réside dans
la concentration des joueurs de l'ES Tunis, qui ont l'esprit tourné vers le
Mondial des clubs, prévu dans moins de quinze jours.
Une opportunité pour les « Jaune et Vert » pour exploiter une éventuelle démobilisation des joueurs tunisiens, qui vont certainement éviter l'engagement physique pour ne pas rater cette compétition d'envergure mondiale. Sauf que les Tunisiens misent sur la filière algérienne pour contrecarrer leur adversaire. En effet, les protégés d'Hubert Velud seront face à de nombreux joueurs algériens tels que les Bedrane, Benguit et surtout Chetti qui connaissent parfaitement la JSK. L'entraîneur de l'ES Tunis, Mouine Chaâbani, jouera certainement sur l'aspect psychologique d'autant plus que ces trois joueurs sont des titulaires à part entière au sein de l'effectif espérantiste. Là, il faudra également se méfier du redoutable attaquant international des «Aigles de Carthage», Anice Badri, ainsi que les autres étrangers à l'image de l'Ivoirien Ibrahim Ouattara sans oublier les Fousseny Coulibaly (Côte d'Ivoire), les deux Nigérians, Samuel Atvati et Junior Lokosa ainsi que le Ghanéen Kwame Bonsu qui donnent un plus considérable au rendement de l'équipe et facilite le champ de manœuvre de l'entraîneur qui a l'embarras du choix. En somme, la mission de la JSK s'annonce certes difficile mais guère insurmontable, car tout peut arriver dans un derby où rien n'est gagné d'avance. A condition d'y croire et de gérer les différentes situations de jeu sur le plan physique, tactique et surtout mental. |
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