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Le conflit, ou plutôt le clash
entre le coach Denis Lavagne et le tandem Rachid Redjradj et Nasreddine Medjoudj, respectivement directeur général et directeur
sportif, risque d'ébranler la bâtisse du CSC. La société Abar, en
tant qu'actionnaire majoritaire, est en droit d'intervenir pour mettre fin à
cette opposition qui risque de porter de graves préjudices au club qui commence
à retrouver ses sensations comme en témoignent ses derniers résultats. Les deux
responsables exigent le départ du coach français.
Chez les supporters, c'est la division qui règne entre ceux qui sont pour le maintien de Denis Lavagne et ceux qui souhaitent son départ. Etre les deux parties, c'est l'avenir du CSC qui est compromis par la faute du comportement de personnes censées travailler en collaboration dans l'intérêt du club. Rachid Redjradj affirme que le technicien n'a pas l'envergure pour diriger une équipe de la trempe du CSC et qu'il est arrivé à un moment où il ne peut rien donner au club. Réponse du coach : «J'ai battu le CRB, la JSK et l'ESS», a-t-il affirmé pour contrecarrer son opposant. Aujourd'hui, le DG de la SSPA du CSC a poussé le bouchon plus loin en menaçant de démissionner si le technicien français est maintenu à son poste. Les deux hommes se sont livrés à une bataille sans merci dans les journaux et autres chaines de télévision. Selon nos investigations, le début de ce conflit a commencé lorsque Denis Lavagne s'est opposé au recrutement d'un joueur libyen lors du prochain mercato. D'autres sources affirment que Rachid Redjradj tient à un changement au niveau du staff technique où certaines rumeurs font état de la venue de Nabil Neghiz. Pour l'instant, c'est l'indécision qui règne quant à l'issue de ce bras de fer. Car l'entraineur français ne compte pas se laisser faire aussi facilement, d'autant plus qu'il est protégé par un contrat lui assurant une indemnité de départ équivalant à une année. Pour le moment, Rachid Redjradj veut toujours mettre un terme aux fonctions du coach en insistant qu'il ne travaillera plus avec lui, tandis que Denis Lavagne entend poursuivre sa mission. Ce dernier était attendu au tournant lors du dernier derby face à l'ESS, mais il a encore gagné un énième pari qui le conforte dans son poste. Quoi qu'il en soit, dans l'intérêt du club la sagesse doit l'emporter sur toute autre considération car un limogeage de l'entraineur pourrait d'abord coûter très cher au club et, ensuite, risque d'entrainer un blocage dans une période importante du championnat. L'entraineur de renommée mondiale annoncé par le DG du CSC aura besoin d'un temps d'adaptation, ce qui peut entrainer une cassure. La logique voudrait que l'on attende la fin de la phase aller pour établir un bilan partiel et prendre les décisions qui s'imposent dans l'intérêt du CSC, auteur d'une belle remontée au classement où il se trouve à la 5ème position, ex-æquo avec l'ASAM et à sept longueurs seulement du leader, le CRB. |
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