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Des
enseignants du primaire ont observé, hier, devant l'annexe du ministère de
l'Education nationale à Alger, un sit-in de protestation pour réitérer leur
attachement à leurs revendications professionnelles, appelant la tutelle à
ouvrir les canaux de dialogue avec eux.
Lors de ce sit-in, auquel ont pris part des enseignants venus de différentes wilayas du pays, les protestataires ont exprimé «leur colère face au silence du ministère qui n'a pas répondu à leurs revendications», alors que la Coordination nationale des enseignants du primaire a décidé de boycotter les examens du premier trimestre depuis hier dimanche. Le chargé de communication de la Coordination nationale des enseignants du primaire, Moussa Slimani a indiqué que «le recours au boycott des examens, intervient suite à la non satisfaction par le ministère de la plateforme des revendications», affirmant l'attachement de la Coordination au dialogue pour parvenir à un accord sur ces revendications. La plateforme de revendications comprend «la consécration de l'équité entre les enseignants des trois paliers de l'éducation en termes de volume horaire et de classification et la révision des méthodologies d'enseignement soit par l'introduction de la spécialisation dans le cycle primaire pour un enseignement de qualité répondant aux normes internationales ou bien par la refonte du programme scolaire». Les enseignants protestataires revendiquent également, l'application du décret présidentiel 14/266 du 28 septembre 2014, fixant la grille indiciaire et le versement des indemnités avec effet rétroactif, ainsi que le droit à la formation. |
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