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Après plus de neuf mois de protestation
continue contre le système et à l'approche des élections présidentielles du 12
décembre, des citoyens toutes catégories confondues continuent à battre le pavé
en force tous les vendredis pour s'opposer à la tenue du scrutin « dans ces
conditions ». Et ce, tout en exigeant le départ des résidus du système.
En ce 41ème vendredi de mobilisation citoyenne, la détermination des manifestants est restée intacte pour le changement radical espéré. Les manifestants sont toujours déterminés pour atteindre les objectifs qui consistent à l'application des articles 07 et 08, et notamment l'édification d'un Etat de droit après le départ des anciennes figures du système. A Alger, les services de sécurité ont renforcé leur présence notamment au niveau de la Grande Poste. Ils ont carrément fermé le jardin public qui se trouve en face. Un espace très fréquentés jusque-là par les manifestants. Mais cela n'a pas empêché les manifestants de se rendre au centre-ville. Et vers les coups de 15 heures d'autres manifestants sont arrivés de la place du 1er Mai et de Bab El Oued et ses environs. Les manifestants ont réitéré leurs slogans « un Etat civil et non militaire », « résistance pacifique jusqu'à l'obtention de notre but légitime, la liberté ». D'autres scandaient « libérez les détenus » et « libérez nos enfants » en brandissant des masques à l'effigie de Lakhdar Bouregaa, ainsi que des portraits des détenus d'opinion. Des manifestants ont déployé une immense banderole sur laquelle il était écrit « Le hirak est contre l'ingérence étrangère ». Selon des échos, la police aurait dispersé vers la fin de la matinée des manifestants en utilisant du gaz lacrymogène, après des interpellations opérées au niveau de la rue Didouche Mourad, notamment. |
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