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Comme prévu, le Bureau fédéral
de la FAF a tenu avant-hier sa réunion mensuelle statutaire sous la présidence
de Kheireddine Zetchi au
Centre technique national de Sidi Moussa. Notre source nous a confirmé l'absence
des Rachid Gasmi, Rebouh
Haddad et Amar Bahloul. Plusieurs points figuraient à
l'ordre du jour de ce conclave: adoption du procès-verbal de la session du 24
octobre 2019, rapports des différentes ligues (LFP, LNFA, Ligue inter-régions
Ligue de football féminin, Ligue de Futsal), ainsi
que des commissions des finances, de coupe d'Algérie, Chambre nationale de
Résolution des Litiges (CNRL), des arbitres, coordination avec les ligues et
celui de la Direction Technique Nationale.
A l'issue de cette réunion, plusieurs décisions ont été prises, mais également des instructions ont été données. A cet effet, Zetchi a donné des directives fermes à la LFP et à d'autres structures de ne plus s'immiscer dans les affaires et décisions de la Chambre nationale de résolution des litiges et ce, pour éviter les erreurs du passé. Il a été décidé que les clubs sont dans l'obligation d'apurer leur situation de dettes au dernier centime pour avoir le droit de recruter lors du prochain mercato hivernal. Dans ce contexte, c'est l'USMBA qui est le plus touchée avec une dette avoisinant les 12 milliards de centimes. Vient ensuite l'US Biskra (près de deux milliards), le CABBA (avec un peu plus d'un milliard) et près d'un milliard pour l'ASO, sans oublier le NC Magra et le NAHD. Quant aux MCEE, l'USMH et l'USMAn, ils ont un déficit de plus de 7 milliards de centimes chacun au niveau de la CNRL. Là, la FAF a été intransigeante et aucune faveur ou autre arrangement ne sera toléré. Six clubs ont été interdits de recrutement, le NAHD, le NCM, l'ASO, le CABBA, l'USMBA et l'USB. En Ligue 2, tous les clubs, à l'exception de l'OMA, n'ont pas le droit de recruter jusqu'à l'assainissement de leurs dettes. A propos du mercato hivernal, il aura lieu entre les 18 décembre et 17 janvier prochains et les clubs professionnels seront autorisés à recruter trois joueurs, tout en respectant la limitation des effectifs à 27. Par ailleurs, l'affaire MCA-USMA, qui continue de susciter divers commentaires et moult interrogations, n'a pas été traitée. Il semble que les dés sont déjà jetés à propos de cette affaire depuis la sortie médiatique du président de la FAF, vendredi dernier. Zetchi et Medouar ont préféré adopter une tactique d'attentisme, d'autant plus que l'affaire a dépassé la FAF et la LFP et se trouve à présent au niveau du TAS qui, seul, est habilité à présent à se prononcer sur ce dossier. Abdelkrim Medouar, en tant que président de la LFP, avait toutes les prérogatives pour aborder et discuter de cette affaire, mais en vain. Encore plus, on croit savoir que les relations commencent à se refroidir entre Medouar et quelques membres du bureau fédéral. Ce qui explique les contradictions et les avis divergents à propos de la DCGF enregistrés lors de cette réunion. Selon une source crédible, Medouar serait intervenu pour défendre les clubs quant aux décisions et démarches de la DCGF. Il y a eu également un accrochage verbal, selon toujours nos informations, entre le président de la LFP et Mohamed Ghouti, le président de la Commission fédérale d'arbitrage (CFA) à propos de l'absence d'arbitres lors des matches des U21. Mais le président de la CFA a exhibé les preuves que sa structure a bel et bien fait son devoir de désignation et d'information à qui de droit. |
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