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La
fermeture d'une garderie dans une cité du programme AADL 2, à Aïn El Beida, provoque la colère des habitants qui
dénoncent cette décision « arbitraire ». Une pétition vient en effet d'être
lancée par les parents des enfants inscrits dans cette garderie pour demander
l'intervention du chef de l'Exécutif local pour annuler cette décision qui
porte, selon eux, un gros préjudice non seulement aux parents mais surtout aux
enfants. La garderie qui se trouve dans un immeuble d'une cité AADL 2, a été en
fait fermée suite à une plainte d'un voisin pour tapage. En l'absence presque
totale des équipements d'accompagnement, dans les cités AADL 2, les habitants
regrettent cette mesure de fermeture décidée sans proposer aucune autre
alternative pour la prise en charge des enfants en bas-âge. Les habitants des
cités AADL 2 à Aïn El Beida, notamment ceux de la
cité 2.700 logements location-vente, avaient déjà dénoncé en août dernier leur
abandon dans des cités dortoirs. Ils avaient essentiellement regretté la
recrudescence de l'insécurité, dans ces cités dépourvues presque de tous les
équipements publics. Ces cités plongent dans l'insécurité dès la tombée de la
nuit, poussant les habitants à se terrer dans leurs domiciles. Rares sont les
habitants qui s'aventurent dehors la nuit. Les déplacements nocturnes sont
limités à partir de la nuit tombée, par crainte d'agression.
L'insécurité plane dans les environs et nombreux vols de voitures ont été signalés, dans ces cités. Preuve de la progression de l'insécurité dans ces cités, les citoyens avertis regagnent leur domicile dès 18h. Il importe de noter que les habitants avaient adressé, récemment, une lettre comportant huit revendications au chef de l'Exécutif local, dans laquelle ils déplorent la recrudescence de l'insécurité, le déficit criard en moyens de transport en commun et l'absence des équipements publics. Les concernés dénoncent le fait que les 300 locaux commerciaux dans la cité 2.700 logements restent toujours fermés depuis l'attribution de cette cité ce qui complique la vie des habitants contraints à se déplacer à Es Senia ou à Oran pour faire leurs courses. Ils dénoncent également le manque des bacs à ordures, le retard dans la réalisation d'une passerelle qui relie cette cité à celle des 200 logements d'Es Senia, et l'inexistence d'un échangeur pour rallier cette cité, à Oran-est. Les automobilistes sont aujourd'hui contraints de faire un long détour par Aïn El Beïda pour rejoindre la zone-est de la ville. |
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