Bien
que le collectif des enseignants libres du cycle primaire né sur les réseaux
sociaux, refuse toute couverture ou aide syndicale, l'Union nationale des
personnels de l'enseignement et de la formation (UNPEF) soutient ce mouvement.
Le syndicat suit de près le mouvement de protestation déclenché depuis le 06
octobre dernier par les enseignants du primaire, qui ont choisi la voix de
l'escalade, en optant pour une grève cyclique de trois jours (lundi, mardi et
mercredi) ainsi que le boycott des examens du 1er trimestre. Une réunion a eu
lieu, hier, au bureau national de l'UNPEF, pour analyser la situation et
chercher des moyens, afin de soutenir le collectif, et trouver un moyen pour
l'aider à s'organiser. «On attend les rapports de nos bureaux de wilayas sur ce
mouvement de grève, pour se prononcer», nous dira le porte-parole de l'UNPEF, Abdelouahab Lamri Zegar affirmant que son syndicat rendra public aujourd'hui
(lundi) un communiqué reflétant et la position de l'UNPEF par rapport au
mouvement de protestation des enseignants du primaire et les solutions qu'elle
préconise pour sortir de l'impasse. Pour rappel, le collectif des enseignants
libres a choisi le recours au débrayage, en dehors de toute structure syndicale
agréée, même si le secteur de l'Education foisonne de syndicats.
L'UNPEF
a, pour sa part, toujours réagi en rappelant qu'en tant que syndicat actif du
secteur, ses membres soutiennent, dans tous les cas de figures, les
revendications soulevées par les enseignants du cycle primaire, notamment
celles liées à la révision du statut, la classification et l'application du
décret 14/266».