Dans le cadre de l'information continue,
l'Etablissement public hospitalier (EPH) de Bouira
vient d'organiser sa 9ème Journée médicochirurgicale. Le professeur Benabadji, spécialiste en néphrologie, interviendra pour
faire une brillante démonstration en développant le thème de «L'insuffisance
rénale aiguë». Ce spécialiste en urologie commencera par annoncer à
l'assistance : «Dès qu'on est déshydraté, le rein est au carrefour de la
pathologie, toutes les maladies passent par le rein, et les pathologies sont
très diverses ». Il fera référence aux infections qui prennent par la voie
basse et qui pourront affecter totalement un rein en espace de 2 ans. Et qu'il
y a d'autres maladies qui mettent 20 ans pour dégrader le rein. Mais il reste
le diabète qui est l'affection la plus dévastatrice du rein, et à ce titre, le
professeur s'expliquera en ces termes : « Le diabète est la plus grande et sale
maladie, car un malade sur 2 en dialyse est un diabétique ». Même si la prévention,
les soins et le régime sont recommandés, il se trouve que les patients seront
atteints de cécité et feront l'objet d'amputations. C'est pour ces raisons que
le professeur Benabadji criera toute son antipathie
contre le diabète qu'il nommera de «sale maladie» vu qu'elle affecte
sérieusement le fonctionnement rénal. «Nous avons besoin de 10% du
fonctionnement rénal pour vivre normalement, tandis que les 2 reins
fonctionnent à 100%». Certes, on ne meurt plus de la pathologie rénale suivant
le raisonnement du spécialiste, étant donné que la dialyse et la greffe rénale
existent. « Même si les causes de la maladie rénale sont multiples, parce que
plus la fonction du rein diminue, plus le tableau clinique s'enrichit »,
affirmera ce professeur.