Il est difficile pour les professionnels de la sécurité sociale de cerner avec rigueur la prévention contre les accidents de travail et les maladies liées à l'activité professionnelle. Les incidences de la problématique en question sont d'un impact négatif sur les finances et les ressources générées par la Cnas. A l'instar de toutes les agences de la Cnas déployées à travers le territoire national, celle de Sidi Bel-Abbès, dirigée par le Dr Belkhorissat Abdelkrim a organisé une journée portes ouvertes pour l'information et la sensibilisation sur les risques des accidents de travail et des maladies professionnelles. Il ressort à travers les différentes interventions des conférenciers que le secteur du bâtiment et des Travaux publics serait le plus grand pourvoyeur des cas traités par la Cnas dans son département des prestations médicales. La Cnas œuvre «pour la prise de conscience des employeurs» au sujet de la santé des travailleurs, lit-on dans un communiqué de presse rendu public à l'occasion de cette manifestation.

Les débats ont fait ressortir «des dysfonctionnements et des insuffisances», à l'image des procédures de déclaration des accidents ou des maladies par l'employeur qui, en général, ne voue pas une importance à cette problématique qui se répercute négativement sur le travailleur, notamment celui qui fait partie de la catégorie sociale la moins avantagée. Ces cas sont généralement relevés dans le secteur du BTPH qui recrute dans le cadre de contrats «mitigés», des manœuvres, des maçons ou autres qualifications. Ce sont et les intérêts des salariés et de la CNAS qui sont mis à mal en l'absence de délégués des entreprises qui maîtrisent les procédures réglementaires mises en place par les organismes d'assurance maladie.

Il convient de signaler qu'un riche programme sous le thème «les maladies professionnelles, l'affaire de tous» a été élaboré avec la consistance de pas moins de 7 interventions sur des axes diversifiés.