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![]() ![]() ![]() ![]() Le club des Mokhtar Aribi, Abdelhamid Kermali, Koussim, Salhi, Mattem et autres Adjissa est en
péril. Aujourd'hui, la prestigieuse formation de l'Entente sétifienne
vit l'une de ses crises les plus noires de son existence. C'est ce qui arrive
quand l'intérêt personnel prend le dessus sur toute autre considération. Mais
ceux qui ont été à l'origine de ce désastre ont peut-être oublié que « l'argent
est une langue qui parle, mais aussi une main qui tue », comme le dit un
proverbe. En un mot, l'ESS traverse une période très compliquée où il est très
difficile de s'en sortir. Qui a libéré certains jeunes joueurs au profit des
autres clubs sans aucune contrepartie ? Qui a poussé le jeune entraîneur Kheïreddine Madoui à remettre les
clés sous le paillasson ? Comment a-t-on géré l'affaire du joueur malgache
Brahim Amada ? Où est passé l'argent des transferts
vers le Golfe des joueurs de l'Entente ? Qui a été à l'origine des départs de
plusieurs éléments vers d'autres cieux ? Qui a profité de la fameuse période
faste de l'ESS pour jouer avec la sensibilité des supporters pour faire des
affaires sur le dos du club ? Seules les réponses à ces questions peuvent
permettre aux « Noir et Blanc » de rebondir et de sortir de cette impasse qui
risque de porter un grand préjudice à l'équipe. Devant cet imbroglio,
Abdelhakim Serrar, profitant du vide administratif,
selon lui, a émis le vœu de revenir aux commandes en évoquant même les grands
axes de son programme. L'ex-DG de l'USMA s'est dit intéressé par le poste de
président de la SSPA/Black Eagles, soulignant par là
même d'être soutenu par les supporters. Là, les avis divergent. Il y a ceux qui
estiment que le retour de Serrar serait bénéfique,
alors que d'autres sont carrément contre et exigent du sang neuf. Mais,
changement de décor dans la bâtisse sétifienne après
la réunion provoquée dernièrement par les autorités locales en présence des
dirigeants du CSA et de la SSPA. D'importantes décisions ont été prises lors de
ce conclave. Il a été décidé de mettre en place un directoire en raison du vide
réglementaire après le refus des instances compétentes d'octroyer l'agrément au
président Fahd Halfaïa. Ce fut la seule solution
d'urgence afin de remettre le club sur orbite. Ainsi, il a été confirmé le
maintien d'Azzedine Arab à la tête de la SSPA, alors
que le CSA/ESS sera administré par un directoire qui aura pour mission de gérer
les affaires courantes du club en coordination avec la SSPA, qui sera composée
de Khaber, Larbaoui, Djerroudi, Touati, Merazka et Zeghlache. Aux dernières nouvelles, nous avons appris que Larbaoui et Djerroudi, annoncés
comme des alliés à Serrar, ont préféré démissionner
juste après la réunion. D'autre part, on parle de Fahd Halfaïa
au poste de DG de la SSPA/ESS. Cette réunion, qui n'était pas prévue au début,
est intervenue au moment où Abdelhakim Serrar a émis
le vœu de revenir dans la gestion du club. Pour de nombreux observateurs, on
estime que ladite réunion a été conçue pour barrer la route à Abdelhakim Serrar pour son retour à l'Entente et on affirme que
l'intention d'un éventuel retour de ce dernier a fait bouger les choses,
d'autant plus que les opposants à son come-back justifient cela par des rumeurs
faisant état du transfert de certains jeunes joueurs de l'équipe vers
l'étranger. Alors, Abdelhakim Serrar est-il devenu
indésirable du côté de l'ESS ? C'est du moins l'impression qui se dégage.
Sentant le coup, Serrar a clairement mis fin à son
projet. « Si j'ai émis le vœu de revenir et proposer mes services, c'est pour
sauver le club. Je ne suis pas demandeur d'emploi. A présent, c'est du passé
avec la mise en place de ce nouveau directoire », a-t-il
déclaré dans une vidéo. Voilà où en est l'Entente de Sétif par la faute de
certains inconscients qui ont toujours privilégié l'intérêt personnel au
détriment du club.
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