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Comme annoncé la veille, les avocats
des 21 détenus dont le procès s'est tenu hier au tribunal Sidi M'hamed, marqué par une forte présence de leurs familles, ont
préféré boycotter l'audience.
Prévu dans la matinée, le procès a débuté vers 14h. Au nom d'une quarantaine de ses confrères, un avocat annonce au juge le retrait de la défense. Une heure plus tard, le procureur requiert dans son réquisitoire une peine de deux années de prison ferme et une amende de 100.000 DA à l'encontre de chacun des prévenus. Le juge annonce que le verdict sera prononcé lundi prochain. Parmi les vingt manifestants jugés dans ce procès, 11 ont comparu en détention. Il s'agit de Ghimouz Akram, Abdelkader Toufik Bacha, Khiredine Benzine, Fazil Dechicha, Derouiche Alaa, Agouazi Mohamed, Azoug Arezki, Batlis Bakir, Bareche Hafid et l'étudiante Dahmani Nour El Houda Yasmine. Neuf autres personnes avaient été placées sous contrôle judiciaire. Par ailleurs, on apprend, selon Said Salhi, vice-président de la Ligue algérienne des droits de l'Homme (LADDH), qu'il y a eu « erreur » dans le verdict prononcé dimanche au tribunal de Sidi M'hamed à l'encontre Mourad Amiri objet d'une plainte pour « diffamation » déposée par le ministère de l'Intérieur. Selon M. Salhi, les avocats du prévenu ont été informés qu'il s'agit d'une peine de « six mois de prison ferme » et non pas avec sursis, et d'une amende de 20.000 DA. |
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