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Selon des échos, le suivi de
la grève des enseignants du primaire a été mitigé à travers certaines wilayas
du pays. Au centre d'Alger, certains enseignants ont suivi le mot d'ordre donné
par le collectif des enseignants libres du cycle primaire, via Facebook,
d'autres enseignants ont reçu leurs élèves. Le suivi de la grève était selon
certaines sources syndicales faible aux alentours de la capitale et mitigé à
travers certaines wilayas du pays. Aucun taux n'est avancé pour le moment.
Contacté par nos soins, le président de l'Union des associations des parents
d'élèves (Unape), Ahmed Khaled, a affirmé qu'il ne
dispose d'aucun taux sur le suivi de la grève ni de la part du collectif, ni de
la part du ministère de l'Education « pour le moment ». Il a dans ce sens
regretté une telle action en période cruciale. «Des enseignants font une grève
en voulant négocier avec des ministres d'un gouvernement partant, les élections
auront lieux le 12 décembre prochain ».
Les syndicats de l'éducation à leur tête l'UNPEF continuent de soutenir les revendications des enseignants du primaire tout en étant en dehors des décisions prises par le collectif des enseignants, qui ont décidé de durcir leur mouvement, en observant une grève cyclique de trois jours. Les enseignants du primaire revendiquent la révision du décret exécutif n°12/240 portant statut principal des corps communs de l'éducation nationale, le reclassement, l'augmentation des salaires et la réduction du volume horaire. Du point de vue pédagogique, ils exigent l'amélioration des conditions de travail et les moyens pédagogiques nécessaires. Ils demandent également l'uniformisation des fiches techniques et des approches pédagogiques pour les manuels scolaires de tous les niveaux du primaire. Ils réclament la limitation des missions des enseignants du primaire au volet pédagogique uniquement et de les dispenser des séances d'éducation sportive ou de surveillance des élèves. Certaines revendications datent d'une vingtaine d'années dont certaines ont fait l'objet de dialogue et de négociation entre le ministère de l'Education et des syndicats du secteur, mais qui sont restées sans suite palpable. |
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