La
programmation des matches en retard lors des prochaines dates FIFA a de nouveau
suscité moult interrogations. Encore une fois, la LFP a décidé de passer outre
le règlement du championnat en programmant des rencontres de Ligue 1 durant les
dates FIFA (11 au 19 novembre). Or, il faut dire que la programmation de
certains matches ne répond à aucune logique. Trois rencontres comptant pour la
6ème journée auront lieu les 16 et 17 novembre prochains : JSS - MCO, CRB - ASO
Chlef et MCA - CABBA. Auparavant, la LFP avait
programmé deux matches de mise à jour pour le 4 novembre dernier, USMA - JSS et
USMBA - JSK, tout en précisant que « c'est pour permettre à l'USMA et à la JSK
de préparer dans de meilleures conditions leurs rendez-vous africains ». A
l'occasion de cette même 6ème journée, trois autres rencontres avaient été
reportées, à savoir MCA - CABBA, CRB - ASO et USMA - PAC pour des raisons
évidentes. Mais la question que l'on se pose est de savoir pourquoi le match
CRB - ASO, deux équipes n'ayant aucun engagement n'a pas été programmé le 4
novembre ? Là, beaucoup de remarques ont été faites par les dirigeants de clubs
concernés, allant même jusqu'à accuser le président de la LFP, Abdelkrim Medouar, de vouloir protéger son ancien club, l'ASO. Cette
fois-ci, la LFP a préféré faire jouer le match PAC - USMBA de la neuvième
journée avant celui du PAC - USMA comptant pour la sixième journée, bafouant
ainsi l'ordre chronologique. La LFP aurait justifié cette décision par la
convocation du joueur libyen Ellafi par la sélection
de la Libye et ce, pour éviter une autre polémique avec l'USMA, qui avait
refusé de jouer contre le MCA pour les mêmes raisons. L'affaire a pris une
autre tournure avec toutes les conséquences que cela peut engendrer du fait que
le dossier sera traité prochainement par le TAS d'Alger et qui risque d'atterrir
au TAS de Lausanne. Une vraie mascarade qui nuit à l'image du football
algérien. Encore plus, la dernière programmation durant les dates FIFA n'a pas
laissé indifférents certains observateurs qui affirment qu'il y a anguille sous
roche, comme cela nous a été rapporté d'autant plus que lors de la dernière
réunion du bureau fédéral il a été clairement signifié à la LFP qu'il s'agit
bel et bien d'une « autorisation ». En somme, la FAF aurait reproché au
président de la LFP, Abdelkrim Medouar, sa gestion
catastrophique du dossier MCA - USMA et l'aurait incité à faire preuve de plus
de professionnalisme pour éviter ce genre de problèmes. On est obligé de penser
que les responsables du football algérien ne se soucient guère des conséquences
de leur gestion qualifiée d'anarchique. Plus grave encore, ces mêmes
gestionnaires de notre football ne semblent pas conscients des conséquences que
cela peut engendrer, notamment en cette période de crise politique. Selon
certaines indiscrétions, il se passe des choses graves ici et là à tous les
niveaux. Nous reviendrons prochainement sur certains dossiers brûlants de
l'arbitrage, de la démission de l'ex-directeur des équipes nationales, le
français Ludovic Batelli, ainsi que sur d'autres
sujets qualifiés évoqués par les dirigeants de clubs que nous avons contactés.