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La
fin de semaine, dans la daïra d'Aïn El Turck, a été marquée par des rassemblements de protestation
de familles sinistrées revendiquant, à corps et à cris, leur relogement.
Il s'agissait de demandeurs de logements de la municipalité de Bousfer et ceux du chef-lieu de cette daïra où trois chantiers de projets englobant la réalisation de 1.400 logements de formule LPL, sont à l'arrêt, en raison de la stupide et baroque sempiternelle défaillance des entreprises chargées des travaux de concrétisation. «Cela fait des années que les travaux du projet de réalisation d'une cité de 500 logements se sont subitement arrêtés suite au soudain forfait de l'entreprise désignée, qui a plié bagages, sans crier gare, et sans pour autant que cet affligeant état de fait ne suscite la réaction des autorités locales. Ces dernières se sont bêtement évertuer à exhorter les responsables concernés à procéder à l'affichage des listes des bénéficiaires, alors que comble de l'ironie les logements sont encore loin d'être achevés. Nous souhaitons que l'on cesse de nous mener en bateau et nous revendiquons légitiment que les responsables concernés mettent un terme à leurs faux fuyants et se penchent sérieusement sur nos cas », se sont indignées en écho des familles sinistrées, vivement désappointées, occupant des masures sordides, constituant le morbide bidonville ?Oued namousse', situé au sein du village Filaoucène, communément appelé ?El Qaria'. Les manifestants n'ont pas hésité, en fin de semaine, à barrer la petite route, reliant ledit village à la municipalité de Bousfer et ce, pour tenter de susciter la réaction des autorités sur leurs exécrables conditions de vie dans le regroupement de constructions illicites d'El Qaria. La colère et la détresse se lisaient également sur les visages des demandeurs de logements, qui ont observé un sit-in devant les sièges de l'Apc et de la daïra d'Aïn El Turck. «Un projet de réalisation de 300 logements est à l'arrêt depuis près de 7 années sans que vraisemblablement n'offusque les responsables concernés. C'est aberrant ! Nous sommes consternés par cette insolente indifférence à notre égard» ont fait remarquer nos interlocuteurs avec une pointe de dépit. Il importe de noter que selon une source proche de ce dossier, ce projet de réalisation de 300 logements de formule LPL, situé dans le quartier ?El Bahia', sur le territoire du chef-lieu, est à l'arrêt depuis le mois de novembre 2013. L'entreprise chargée de la réalisation de ce projet a abandonné les travaux, qui avaient atteint un taux d'avancement d'un peu moins de 30%. Les responsables locaux ont déclaré, quelques mois auparavant, qu'ils attendent les résultats définitifs de l'organisme CTC, sans écarter l'hypothèse de la démolition de la carcasse de ce projet (information rapportée à l'époque par Le Quotidien d'Oran) et ce, après le constat sordide de l'état des lieux. Ce navrant constat résume piètrement, au même titre que les deux autres projets de réalisation de logements à l'arrêt de Bousfer et d'El Ançor, le morbide état des lieux sur ce volet sensible, qui suscite la colère des familles sinistrées, en attente d'un relogement depuis des années. |
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