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La première tournée
marathonienne, le week-end dernier, de M. Kamal Touchene,
wali d'El-Bayadh dans la daïra d'El-Abiodh a été ponctuée par au moins 18 haltes dont notamment
l'ouverture d'un centre d'hémodialyse doté d'une vingtaine de générateurs,
d'une capacité d'accueil de trente lits, qui couvrira les besoins des malades
issus de tout le chef-lieu de la commune, y compris ceux de la zone éparse,
suivie du lancement des travaux de raccordement de nouveaux logements réalisés
dans le cadre de l'opération habitat rural groupé, aux réseaux d'assainissement
et d'AEP. Dans la
foulée, le premier responsable de la wilaya s'est rendu sur le chantier de
construction d'un complexe sportif, pour lequel une enveloppe financière d'un
montant de 64 milliards de centimes a été mobilisée, et qui connait de nombreux
retards avec toutes les conséquences financières qui en découlent, au même
titre que celui portant sur la réalisation d'une piscine semi olympique, qui a
coûté la bagatelle de 19 milliards de centimes et qui subit le même sort.
Des chantiers qui ont été repris par au moins cinq entreprises privées de construction. Sur site, le wali a donné des instructions au responsable du secteur de la jeunesse et des sport à l'effet d'achever et de réceptionner ces deux projets avant la fin du premier trimestre de l'année 2020. Peu avant de donner le coup d'envoi du lancement du chantier d'une nouvelle école primaire de 12 salles de classes prévue pour accueillir quelque 850 élèves dans la nouvelle cité des 1250 logements, le chef de l'exécutif a inauguré un nouveau stade de proximité dans ce même quartier. Multipliant les haltes, le wali devait d'abord s'enquérir de l'état actuel de l'abattoir communal qui exige de nombreux travaux de mise à niveau, pour ensuite procéder au lancement d'une série de travaux de viabilisation et d'urbanisation, de renforcement du réseau AEP, qui prévoit le raccordement de 350 foyers à ces différents réseaux, soit plus d'une vingtaine d'opérations retenues dans le cadre du FCCL. Une rencontre avec les citoyens dont des représentants de la société civile a donné lieu à un débat fructueux. Ces derniers ont fait part au wali de leurs préoccupations quotidiennes liées à l'amélioration du cadre de vie d'une ville qui compte pas moins de 35.000 âmes et ne disposant que de faibles ressources financières exceptée l'aide accordée par les pouvoirs publics dans le cadre des différents programmes de développement, jugée insignifiante pour faire face aux besoins exprimés en matière de couverture sanitaire. |
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