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![]() ![]() ![]() ![]() Le palais de la Culture a renoué avant-hier avec les
soirées du Hawzi qui rappellent l'événement culturel
«Tlemcen, capitale de la culture islamique» en 2011. Le public s'est déplacé en
grand nombre au majestueux palais de la Culture «Abdelkrim Dali» d'Imama, pour savourer la première soirée du festival Hawzi qui a connu un succès et des réactions très positives
à la veille des festivités du 1er Novembre. Avant même que le spectacle ne
démarre à 20 heures, les familles tlemcéniennes sont
déjà des dizaines à se masser devant le parvis de l'imposant palais de la
Culture. Parmi les 2.000 fans de la musique andalouse présents dans une salle
archicomble, certains sont venus d'Oran, Sidi Bel-Abbès,
Alger et Constantine. Plusieurs mélomanes se sont confiés sur leur
«fan-attitude» au Quotidien d'Oran. «Je suis un féru de la musique andalouse au
point d'avoir transmis ma passion à mes fils de 10, 14 et 17 ans qui
connaissent la plupart des chansons de la musique andalouse. En tant que Tlemcéniens, nous serons d'ailleurs présents tous les soirs
au palais de la Culture avec ma mère. Trois générations d'une même famille pour
aller bouger, chanter et se changer les idées», s'est émue une dame de la cité
d'El Hartoune. Le président de l'association
culturelle Ecolymet, le Dr. Abderrahim
Mesli, a de son côté confié que «la musique andalouse
est dans le sang ! C'est un legs musical traditionnel et sans vulgarité, qui
est transmis de génération à génération. Cette musique est aussi notre passion
et nous l'admirons depuis toujours, d'autant plus que c'est pour nous un
patrimoine dont l'importance et l'intérêt historique et artistique représentent
tout le substrat culturel et civilisationnel de notre société».
De nombreuses familles ont apprécié la programmation de ce festival. «Les organisateurs ont eu la bonne et heureuse initiative de programmer un tel évènement culturel pendant ces quelques jours de vacances des élèves des trois cycles primaires qui ont commencé. Au moins, ils pourront veiller et suivre avec nous ces soirées qui convoquent les sentiments». Pour le commissaire de ce festival Hawzi, Amine Boudefla, «ce festival n'est pas qu'une addition de concerts mais des moments à vivre et un événement festif par excellence, émotionnel et fédérateur. C'est également un rendez-vous incontournable pour tous les passionnés de la musique andalouse qui compte un solide socle de fidèles». La première soirée d'ouverture de ce festival qui a vu la prestation de la plus ancienne association de Tlemcen, la SLAM, qui a proposé un show digne de l'école de Tlemcen composée d'artistes de tous âges, à savoir Bensahla, Benzekloun et Ben M'saïb. En deuxième partie de soirée, l'association Chikh Redouane Bensari de Sidi Bel-Abbès a présenté un plateau composé des artistes Bensahla, Abdelkader Batbaji et Ahmed Bekri, qui ont envoûté le nombreux public. Pour la deuxième soirée, ce sont les groupes de Kamel Belkhodja de l'association Mezghena d'Alger et de Sidi Mohamed Sebaâ de l'association Ryad El Andalous qui ont envoûté le public présent. Durant la même journée, une autre soirée a été animée à la maison de la Culture de Sidi Bel-Abbès par les associations d'El Mouahidia (dirigé par Miloud Taleb) de Nedroma et El-Andaloussia (dirigé par Nassim Badssi) de Sidi Bel-Abbès. A noter que le coup d'envoi de cette onzième édition du festival Hawzi a été donné par le chef de cabinet du wali de Tlemcen, Hacène Louanchi, et ce en présence du directeur de la Culture par intérim, Noureddine Miraoui, le commissaire du festival, Amine Boudefla, ainsi que de nombreux artistes et mélomanes du Hawzi. |
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