Le secteur de l'Urbanisme de la wilaya de Tébessa a bénéficié, au titre de la Caisse de solidarité et de garantie des collectivités locales, de dotations financières pour l'exécution de diverses opérations d'aménagement et d'amélioration urbains, ainsi que des travaux de viabilisation, de lotissements sociaux transformés en lots constructibles, à travers certaines communes. Les opérations d'aménagement urbain concerneront les quartiers d'Ezzaouïa et la Remonte au chef-lieu, la cité Makhloufi à Chéria, Haï Nahda dans la localité d'El Aouinet, Haï Fadjr dans la cité minière de Boukhadra, le quartier Nasr dans la commune frontalière d'El Meridj, mais aussi au Haï de la gare à Negrine dans le sud de la wilaya. A noter que la mechta de Laârabia dans la commune de Boulhaf Dyr sera aussi concernée par les travaux d'aménagement.

La protection du monument archéologique de l'amphithéâtre romain à Tébessa fera partie de l'ensemble des opérations pour lesquelles a été allouée une enveloppe globale de 690 millions de dinars. Sans oublier le montant de 400 millions de dinars affectés à des travaux d'aménagement urbain dans les cités Mizab 1, 2 et 3 à Tébessa ville pour l'ouverture de routes urbaines, revêtement des trottoirs et équipement en éclairage public. Quant aux prélèvements effectués sur le budget de la wilaya, soit 25 millions de dinars, ils seront consacrés à la réalisation de la voie reliant le siège de la BMPJ d'El Ogla à l'ouest de la wilaya. Sur un autre registre, les secteurs de l'Education et de l'Enseignement supérieur, ceux-ci seront renforcés par l'acquisition de nouvelles structures pédagogiques, selon la direction des équipements publics. Cela a été évoqué lors de la tenue de la 3ème session ordinaire de l'APW. D'après les mêmes sources, les nouvelles infrastructures seront réceptionnées avant la fin de l'année 2019. La même direction a indiqué que les opérations de réhabilitation des résidences universitaires, dans 8 pavillons (1.540 lits), viennent être achevées dans 7 parmi ceux-ci, pour un montant de 19 millions de dinars. Au pôle universitaire de Boulhaf Dyr dont on attend incessamment l'ouverture, un lot de 4.000 places pédagogiques et 2.000 lits sera livré. Pour ce qui est du secteur de l'Education, 6 groupes scolaires seront réceptionnés afin d'atténuer la pression et le remplacement des établissements éducatifs saturés. A cela s'ajoute l'ouverture d'un lycée à Ferkane et d'un CEM à El Kouif. Des travaux de réparation seront exécutés dans 93 écoles dont 63 ont été réhabilitées. Toujours au titre des travaux effectués dans les écoles, 16 unités médicales de dépistage et suivi de la médecine scolaire se sont vu rénovées. Aussi, pour améliorer les conditions de scolarisation des élèves, 15 écoles seront équipées d'appareils de chauffage, notamment celles situées en zone rurale. Enfin, dans le cadre de la Caisse de solidarité et de garantie des collectivités locales, un programme sera consacré au raccordement aux réseaux de gaz et d'électricité au profit de certaines communes de la wilaya. Ainsi, un montant de 600 millions de dinars sera alloué pour le branchement à l'énergie électrique de plusieurs quartiers et lotissements sociaux, à travers une vingtaine de communes, sur une distance de 130 km, d'après les services de la direction de l'énergie. A signaler que la wilaya de Tébessa avait bénéficié durant l'exercice 2018 d'une dotation financière de 400 millions de dinars pour le raccordement au réseau de l'électricité de pas moins de 36 cités résidentielles, dans 17 communes, dont 30% des travaux de l'installation ont été réalisés sur les 119 km prévus. A souligner que le pourcentage de couverture en électricité a atteint 99% et le taux de pénétration de gaz est actuellement de 71%, dans l'ensemble du territoire de la wilaya. Des efforts entrepris par les autorités locales, appuyés par le soutien de différents programmes initiés par l'Etat, dont l'objectif étant le décollage graduel de la wilaya frontalière de Tébessa, semblent encore insuffisants au vu des besoins réels de la région en matière d'équipements sociaux, ce qui se traduit par des disparités persistantes.

De ce fait, la gestion approximative des secteurs névralgiques, tels que les ressources en eau, la santé, les travaux publics ou encore les services de certaines APC, constitue un lourd handicap devant toute perspective de développement local cohérent et harmonieux; des projets inscrits ou en cours de concrétisation pour répondre, un tant soit peu, à la demande sociale de la population.