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Dans
un communiqué de presse rendu public hier, le candidat du Mouvement Infitah à la candidature aux prochaines élections
présidentielles programmées pour le 12 décembre prochain, a annoncé
officiellement son retrait de la course. Le président du Mouvement Infitah, M. Omar Bouâcha,
justifie tout d'abord cette décision de retrait par le fait que «les partis
politiques de l'alliance présidentielle d'hier, coupables selon lui de «haute
trahison» envers le pays et le peuple, et responsables, de la «dilapidation des
deniers publics», ont pu intégrer sans le moindre problème le processus
électoral.
Pire encore, a-t-il souligné, ces mêmes partis politiques continuent, a-t-il expliqué, à user et à abuser des mêmes pratiques passées, à savoir «l'achat des voix et des signatures et la fraude des formulaires de candidature» en comptant sur la complicité de leurs relais de la «Issaba» dans les assemblées populaires communales. Une entreprise qu'ils poursuivent en toute impunité alors que le parti qu'il préside, a-t-il affirmé, à cause d'une abstention populaire quasi générale, n'a réussi à réunir que 35.000 signatures à l'échelle des 48 wilayas. M. Bouâcha lance, par ailleurs, dans ce même communiqué, un appel à l'Autorité nationale indépendante des élections l'appelant à ouvrir une enquête approfondie et vérifier le bien-fondé de ces accusations avec le concours des services de sécurité. Un cas de fraude a été éventé le 20 octobre dernier à Souk Ahras, où huit fonctionnaires d'une antenne administrative de l'APC ont été interpellés par les agents de la police judiciaire. Les huit mis en cause, rappelle-t-on, la cheffe de service et de sa fille, la déléguée communale et 5 autres agents, dont le gardien de l'antenne, ont été surpris par les agents de la PJ alors qu'ils étaient en train de remplir et signer les formulaires individuels de candidature à partir des ordinateurs installés dans cette antenne, au profit d'un postulant dont l'identité n'a pas été révélée. |
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